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Le président de la République à l’occasion de la Journée de l’enfant africain : « Nous travaillons à faire en sorte que nous ayons une armée à hauteur de mission capable de vous défendre »
Publié le mercredi 19 juin 2019  |  Le Pays
Journée
© aBamako.com par AS
Journée de l`Enfant Africain
La cérémonie d`ouverture de la Journée de l`Enfant Africain a été présidée le 17 juin 2019 par le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA.
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Lundi 17 juin 2019, à l’instar de maints pays africains, le Mali a commémoré la Journée de l’enfant africain. C’était au Palais de la culture sous la présidence du chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keita. Le thème retenu cette année était «Action humanitaire en Afrique: les droits des enfants d’abord». C’était en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, des présidents des institutions, des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des autorités administratives et politiques du District de Bamako et de la commune V et de nombreux grands invités.

Une commémoration assez significative puisqu’intervenant dans une période de grande insécurité dans laquelle des enfants périssent. Elle intervient juste après le désastre de Sobane Da dans lequel beaucoup d’enfants ont péri.

À l’occasion de cette journée dédiée à l’enfance, le président de la République malien n’a pas pu s’empêcher de rappeler l’histoire des enfants de Soweto criblés de balles lors de l’apartheid. «Je ne puis jamais revoir ce documentaire poignant, émouvant, la dernière tombe à Dimbaza et ce documentaire vous prend à la gorge, qui que vous soyez. Mais l’ayant vu, je pensais avoir été au bout de l’horreur, et ayant su également », rappelle le chef de l’Etat avant d’indiquer : « Tout cela pour moi, c’était l’histoire, quelque part, d’ordre théorique. Mais quand par deux fois maintenant je me trouve en mon propre pays devant l’horreur à Ogossagou et quelques jours à Sobane Da devant ces 5 tombes, vous ne pouvez pas imaginer mon sentiment, et vous imaginer que 24 jeunes corps innocents gisaient là, dans la terre malienne du fait de la haine, de la barbarie, de la bêtise humaine», rapporte la cellule de communication de la présidence de la République dans son communiqué de presse.

Toutefois, le président IBK dit n’avoir pas perdu espoir puisque les enfants eux-mêmes ont exprimé la nécessité de l’union sacrée de tous les Maliens. Selon les propos du président, c’est l’heure doit être de penser à la survie du Mali. Pour ce faire, il recommande la stabilisation du pays en menant une lutte sans merci contre tous ceux qui tentent de compromettre le vivre ensemble dans ce pays. « Faire en sorte que le Mali puisse les bouter hors de son territoire, que le Mali puisse retrouver la paix et la stabilité et continuer sa marche en avant dans un contexte difficile », souhaite-t-il.

Parlant de la sécurité, le président de la République a saisi cette occasion pour rassurer que des mesures sont en train d’être mises en place pour assurer la protection des personnes et des biens : « Sachez mes enfants que nuit et jour nous travaillons à faire en sorte que nous ayons une armée à hauteur de mission capable de vous défendre, capable de protéger vos jeunes vies, capables de faire en sorte que la vie revienne dans les régions d’où elle a été chassée, que dans le centre du Mali par un maillage intelligent, l’État revienne et se consacre encore à ses devoirs régaliens, dans le social, dans l’économique et en assurant le quotidien d’un État normal en faisant en sorte que ceux qui servent l’État là-bas, ceux qui vont incarner l’État là-bas soient eux-mêmes sécurisés. »

Prenant la parole, le représentant adjoint de l’UNICEF, M Felix Ackébo, a demandé une minute de silence pour tous les enfants ayant perdu leurs vies suite à des attaques. « Imaginons un Mali où chaque enfant est enregistré à la naissance. Imaginons un Mali où chaque enfant est allaité exclusivement jusqu’à six mois, où chaque enfant est complètement vacciné, où chaque enfant reste intègre physiquement, où chaque enfant vit une enfance sans jamais voir ou vivre de la violence», a-t-il ainsi exprimé son souhait.

F. TOGOLA

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