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Occupation du nord du pays : Le Mnla et « les 90 républiques des oasis »
Publié le samedi 28 avril 2012   |  Autre presse


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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Un jeune targui qui habite Bamako se dit perdu par les velléités indépendantistes des éléments du Mouvement dit de libération de l’Azawad. Le jeune, dont nous taisons le nom pour lui éviter des ennuis de ces sanguinaires à l’esprit vindicatif du Mnla, clame haut et fort qu’il ne partage pas l’avis du Mnla ni ceux des autres groupes terroristes qui opèrent au nord du pays. Il met en garde l’Etat du Mali à baisser les bras en accédant au vœu de ces bandits. Auquel cas il avertit qu’il n’y aura pas une république d’Azawad, mais des républiques…des oasis. Il avertit : « si l’Etat malien cède au chantage de ces gens, il y n’aura pas qu’un seul Etat d’Azawad, mais plus de 90 républiques. Donc, pire que la Somalie ». Pays où, en dehors du seul Etat reconnu, existent plusieurs républiques en miniature dont le Puntland et le Somaliland…

Multiplication de milices armées Vers l’ « irakisation » du Mali ?

« Si l’Etat, autrement dit, l’armée ne peut assurer efficacement la sécurité des citoyens, chaque communauté assurera sa propre sécurité en créant chacune sa milice communautaire. Comme en Irak. », a averti un leader religieux devant les médias. Le religieux qui est opposé à la multiplication des milices armées, notamment au nord du Mali, n’exclut toutefois pas la nécessité d’en disposer, si l’armée qui est censée jouer le rôle ne s’en montre pas capable. Et, aujourd’hui, au nord Mali, chaque communauté (ethnique) dispose de sa milice ou de son mouvement d’autodéfense. Ceci pourra se propager et entamer le tissu social déjà très fragile. Et rien ne garantit qu’on n’y ait pas de milices d’obédience religieuse dans notre pays comme c’est le cas du Nigeria aujourd’hui. Que Dieu nous en préserve. Amen !

Trio infernal au sommet de l’Etat Trois prétendants… un Mali

Ce n’est pas la mise en scène de la pièce du dramaturge camerounais, Guillaume Oyono-Mbia (Trois prétendant un mari), mais beaucoup plus réel et sérieux. Cette pièce se joue au sommet de l’Etat du Mali où, règnent en ‘’roi’’ un capitaine, en super chef doté de tous les pouvoirs un Premier ministre et un simulacre de président intérimaire. Trio de choc ou « trichéphalisme » au sommet ? L’une comme l’autre thèse ne sont pas à exclure. Mais, c’est le deuxième que le spectacle semble donner à voir. Pour la majorité des spectateurs que nous constituons, le véritable chef d’Etat c’est Sanogo. En tout cas, il reste le vrai chef. Dioncounda, c’est celui-là dont on a besoin de la signature pour que la Bceao continue de nous servir en billets de banque. Et par la même veine de la communauté internationale, qui a conditionné toute son assistance au Mali au « retour à l’ordre constitutionnel normal ». Quant au navigateur interplanétaire, il est « trop connecté » à Sanogo pour sourciller aux geignements des nostalgiques du Fdr.

Dioncounda après son investiture « Oubliez vos ambitions »

Dioncounda Traoré a prêté serment et juré devant Dieu, devant le peuple et devant Nouhoum Tapily de la Cour Suprême de faire respecter la constitution et de protéger les Maliens et leurs biens de tous. Mais des minutes à peine après son investiture, le président par intérim demande à tous les Maliens, y compris à la classe politique d’ « oublier vos égos et vos ambitions » personnelles pour ensemble faire face à la crise au nord du pays. Mais ce que Dioncounda a voulu dire et que les politiphilomane de Bamako ont feint de ne pas sous-entendre c’est bien : « laisser-moi aller au bout de mon mandat ». Son « mandat », c’est la transition contre laquelle il a accepté de sacrifier ses chances de devenir président par la voie des urnes et que les grands politiciens calculateurs n’entendent pas lui accorder à l’issue du délai constitutionnel dont il dispose : « au plus 40 jours… » Et, ces politiciens ont déjà mis en marche le chronomètre et le compte à rebours a commencé: « Jour J moins… »
Epidémie de présidents-ministres de la défense dans l’espace Uemoa

Un antidote contre le syndrome Bissau-nigérien ?

Après les émeutes d’Ouagadougou en 2011 qui a failli lui coûter son fauteuil acquis dans le sang, Blaise Compaoré a décidé de prendre en charge le fauteuil de Ministre de la défense. Alassane Dramane Ouattara qui, grâce à la France et à la certification de l’Onu a réussi à extirper Gbagbo de son bunker de Cocody, n’a pas trouvé mieux que de s’adjuger le poste combien stratégique de ministre de la défense. ATT, qui croyait tout savoir de la guerre et qui avait confié le poste à un civil puis à un général, n’y a pas survécu. Et, c’est justement 22 jours après la chute du général ATT que son ami le plus fidèle (en tant que présidents et en tant que francs-maçons, surtout) de la Cedeao, Thomas Yayi Boni du Bénin, président en exercice de l’UA, a inventé une excuse (affaire de gros sous) pour s’attribuer désormais le poste de ministre de la défense. Alors, coïncidence ou stratégie à la mode. Comme quoi, un Boni averti vaut deux bénis…Ne serait-ce que pour s’éviter le syndrome des coups d’Etat à la bissau-guinéenne et nigérienne voire à la malienne.

Coup d’Etat du 22 Mars oblige Le Gps de Younouss Dicko ne localise plus

Il ne s’agit pas ici du Global Positioning System (GPS). Ce système de navigation, qui permet de fournir à un abonné sa position précise en trois dimensions (latitude, longitude, altitude), sa vitesse et l’heure. Mais plutôt de ce groupement de partis solidaires que dirigeait Younouss Hamèye Dicko. Et bien oui (le passé trouve ici son sens) puisque ce groupement n’a, à l’instar de la majorité des groupements politiques électoralistes, pas survécu au cyclone Cnrdre. Puisque fondé sur une base pas objective (contrecarrer la les ambitions des candidats indépendants, mais aussi de l’Adema Pasj et du Pdes à la présidentielle avortée ce mois), le groupement qui réunissait des partis de points de vue divergents agonise face au changement brusque intervenu au sommet de l’Etat depuis le 22 mars dernier. Aussi, ses membres se dirigent dans des directions opposées sinon antagoniques, à telle enseigne que le Gps de Younouss ne localise plus la direction de Koulouba qu’il est censé trouver…

Rassemblées par Amadou Salif Guindo

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