Le Mali depuis plus de 5 ans vit une situation dramatique à cause des attaques armées menées par des groupuscules armés et de groupes djihadistes qui opèrent sur une grande partie territoire, notamment au Nord et au Centre. Et depuis le début de cette année 2019, des accidents de la circulation et des inondations très meurtriers ont endeuillé le pays. Que dire de ces conflits intercommunautaires qui continuent de faire de nombreuses victimes dans la région de Mopti (Centre) ? Inondations, attaques et conflits armés… Le Mali est à l’abandon ! Jamais les Maliens n’ont été désemparés, écœurés et meurtris que sous le mandat d’IBK.
Le Mali qui est sorti péniblement du cauchemar des djihadistes en 2013 se réveille aujourd’hui dans les bras d’un pouvoir aussi bruyant (de ses communiqués) qu’inefficace. D’où la tendance actuelle aux réinstallations des mêmes djihadistes.
En plus de l’insécurité qui s’est étendu sur l’ensemble du pays dont la couverture étatique se réduit comme une peau de chagrin, s’y ajoute, comme une punition divine, de nombreuses tragédies avec son lot de victimes.
Des victimes à cause du laxisme… !
En août 2013, les inondations avaient fait plus de 30 morts et des dégâts matériels importants dans la ville… Malgré les assurances données par les autorités à la suite des inondations de 2013, rien n’a changé dans la ville de Bamako. Pire, les sanctions promises par les autorités à la suite des inondations de 2013 se font toujours attendre par les sinistrés.
Dans son discours d’investiture plein de promesses et d’engagements, IBK avait promis aux Maliens et au monde entier de mener des enquêtes approfondies pour sanctionner les responsables de cette catastrophe. Dans ce même discours, le nouveau chef d’Etat avait déclaré que nul ne sera au-dessus de la loi et qu’il mettrait fin à l’impunité dans notre pays. « Une enquête approfondie devra établir sans tarder toutes les responsabilités à l’origine de la tragédie récente. Et il en sera désormais ainsi au Mali… », affirmait IBK. Six ans après, rien…
Dimanche 13 octobre 2013 à Koubi, à plus de 70 km au nord de Mopti, le chef-lieu de région.
L’embarcation, qui transportait un nombre inconnu de passagers et d’importantes quantités de marchandises, s’est brisée pour une raison indéterminée dans la nuit de vendredi à samedi.
Dimanche matin, « 32 corps avaient été récupérés, mais il y a encore des gens dans l’eau qu’on cherche”, a déclaré Ibrahim Waïgalo, un conseiller du village de Koubi.
Le premier bilan, fourni samedi par des responsables de la Protection civile et le gouverneur de Mopti à l’époque, Ibrahima Hama Traoré, était de 20 corps récupérés, 23 disparus recherchés et 210 rescapés.
Le jeudi 16 mai 2019, au moins 16 morts et 2 blessés. Tel était le bilan provisoire des inondations qui étaient survenues dans certains quartiers de Bamako. Les personnes ayant perdu la vie ? 6 sont à Niamakoro, 6 à Kalaban-Coro, 2 à Missabougou et 1 à Faladiè. A ce sinistre bilan s’ajoute 02 blessés.
En plus des quartiers ayant enregistré des cas de décès, d’autres ont été submergés. Il s’agit entre autres, de Banconi, Daoudabougou, Bacodjicoroni, Tièbani et Kabala, Yirimadio, Kalaban-Coura et Sotuba.
8 mars 2019 sur la route RN7 : un accident s’est déroulé à quelques kilomètres de Ouelessebougou, les victimes quittant de Bamako pour Bougouni, avec le corps de leur mère décédée à Bamako suite à une maladie. Les 3 jeunes (une femme et deux hommes) plus les 5 autres personnes qui l’accompagnaient dont le chauffeur ont tous trouvé la mort. Le seul survivant gravement blessé a été transporté d’urgence dans un hôpital à Bamako.
Mardi 28 mai 2019, sur la route Ségou-Bamako. Deux véhicules, à savoir, un minibus et un car sont entrés en collusion, en début d’après-midi, entre Kassela et Zantiguila. Aussitôt après, le ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine ainsi que son collègue de la Sécurité et de la Protection Civile se sont rendus sur les lieux du drame. Avant eux, de nombreux véhicules de la protection civile faisaient la navette depuis Bamako pour transporter les victimes de ce grave et tragique accident. Selon un premier bilan rendu par les services compétents, 23 morts et 13 blessés sont à déplorer. Le minibus a presque été entièrement endommagé.
4 morts et 17 blessés dont 8 graves, c’est le bilan d’un accident de circulation survenu tôt, le vendredi 21 juin dernier, entre 2 camions de transport à Karakoro sur la route de Ségou. L’information a été donnée par la direction régionale de la protection civile.
Au Centre du Mali, que des morts !
Mardi 1er janvier 2019, un village peulh Kolongo a été attaqué, dans le Centre (région de Mopti), par des chasseurs traditionnels. Cette attaque meurtrière a fait 36 morts, dont des femmes et des enfants, une soixantaine de greniers et de cases volontairement incendiés une quarantaine de blessés.
Des affrontements ont eu lieu, le mardi 15 janvier 2019, entre les FAMAs et les présumés djihadistes non loin de la ville Diafarabé, cercle de Teninkou. Le bilan a fait état de 2 militaires blessés.
18 janvier 2019 : Des individus armés ont attaqué la localité de Djéri, commune de Pignari, cercle de Badiangara (région de Mopti), avant d’incendier des cases et greniers. Bilan, 2 morts et plusieurs blessés (civils). Le 19 janvier 2019, des individus armés ont attaqué la localité de Niondo, commune de Segué, cercle de Bankass (région de Mopti) avant d’incendier des cases et greniers, faisant 1 mort et plusieurs blessés (civils).
Le lundi 21 janvier matin, des éléments des forces armées et de sécurité, ont été la cible d’une attaque, à Toye dans l’inter fleuve du cercle de Macina. Le bilan : un militaire tué. Avant de se retirer les assaillants ont aussi emporté un véhicule de l’armée.
Deux casques bleus de l’ONU ont péri et plusieurs ont été blessés, le vendredi 25 janvier 2019, dans l’explosion d’une mine au passage de leur convoi dans le Centre du pays, a annoncé la Minusma : « Un véhicule d’un convoi logistique de la Minusma a heurté une mine aux environs de Douentza, région de Mopti ». Le 25 janvier 2018, un véhicule de forains prêt pour la foire de Boni a sauté sur une mine : 28 maliens et Burkinabés y ont péri. Quelques semaines plus tard en février, un autre muni-bus de forains a heurté un engin explosif à Dallah. Cette explosion avait fait 6 morts et 16 blessés.
27 janvier 2019 : un chasseur (donzo) ouvre le feu à Bingo, commune de Monimpébougou, cercle de Macina (région de Ségou) faisant des victimes, 2 morts et 3 blessés (civils).
Un véhicule des forces armées et de sécurité (FAMAs) a explosé, le lundi 28 janvier 2019, sur un engin explosif improvisé, probablement une mine, près du village de Toye commune de Matomo, cercle de Macina (Ségou). Bilan ? Plusieurs militaires tués et deux autres blessés. Auparavant, une patrouille de l’armée avait subi une attaque non loin de cette même zone où un militaire a été tué. L’attaque avait été revendiquée par le « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM) arguant qu’elle visait à défendre les Peulhs contre un regroupement de militaires soutenu par des chasseurs traditionnels.
Lundi 28 janvier 2019, un véhicule d’une patrouille des FAMAs saute sur une mine sur la route Saye-Ba, commune de Sana, cercle de Macina (Ségou). Bilan : 4 morts et 2 blessés (soldats).
01 Fev 2019 : Des individus armés attaquent la localité de Yara (commune de Baye ; cercle de Bankass; région de Mopti) 3 morts et 15 blessés (civils).
Mardi 5 février 2019, l’explosion d’un véhicule de forains fait 3 morts et 12 blessés, à Dagana, dans la Commune du Haïré (cercle de Douentza). Selon des sources locales, le minibus, revenait de la foire de Hombori quand il a heurté un engin explosif improvisé. Le même jour, un autre véhicule de forains en partance pour Boni a sauté sur une mine. Le bilan : 3 morts et une douzaine de blessés dont 5 dans un état grave.
A Macina, des hommes armés non identifiés ont attaqué, le samedi 9 février 2019, le village de Mamadaga dans la commune de Diafarabé. Selon des sources locales, plusieurs personnes ont été blessées dont un cas grave. Ces blessés ont été admis au centre de santé de Macina. L’armée malienne est intervenue pour libérer le village.
Une autre attaque intervient (dans la région de Mopti), le mardi 12 février dernier, en début de soirée. Des assaillants très nombreux et lourdement armés investissent la localité. Les populations apeurées, se sont terrées chez elles. Un douanier est froidement abattu ! Selon les populations, les assaillants sont restés longtemps aux côtés du corps du douanier sur la place publique de la localité… Ils sont ensuite repartis abandonnant le corps de leur victime après l’avoir dépouillée.
Vendredi 15 février 2019 : Une attaque a été perpétrée par des individus armés contre un poste de contrôle à l’entrée de la localité de Mondoro (Mopti). Selon un premier bilan (non officiel), 5 éléments des forces armées et de sécurité, notamment des gardes ont été tués.
Des groupes d’hommes armés, selon l’ONU, auraient attaqué les villages de Minima Maoudé et de Libé, séparés de 15km, les 16 et 17 février 2019. Dans les deux attaques, le mode opératoire semble être identique: « Ils auraient ouvert le feu sur des civils, incendié une grande partie des cases, des greniers et tué le bétail ». Les deux attaques ont aussi occasionné plusieurs morts et blessés, déplore la mission onusienne au Mali.
Mardi 26 février 2019, dans la commune de Diankabou, « 17 civils ont été tués par un engin explosif enfoui dans le corps d’un homme abattu », selon un élu régional. L’information a été confirmée par une source de sécurité. Le cadavre piégé aurait également fait quinze blessés civils. Les parents d’un homme disparu, qui était allé chercher de la nourriture pour son bétail, ont découvert son cadavre dans la commune de Diankabou. Ils “ont approché imprudemment le cadavre qui a explosé en tuant 17 personnes. Les hommes armés qui ont assassiné l’homme ont mis dans et autour de son corps des explosifs”, a précisé la source de sécurité.
9 soldats du Bataillon para relevant de la force conjointe du G5-Sahel en poste à Boulkessy, qui patrouillaient sur l’axe Dioungani-Dinangourou, dans le Centre du Mali, ont été tués, le vendredi 1er mars dernier. D’autres ont également été blessés. Cela, suite à l’explosion d’une mine au passage de leur convoi.
Plusieurs sources ont fait état de la découverte de fosses communes près de Mondoro, dans le cercle de Douentza. Au moins 24 corps auraient été exhumés. Les associations peuhls « Tabital et Kisal Pulaku» présentes dans la zone confirment l’information. Toutefois, les autorités locales disaient ne pas être au courant de la présence de ces charniers. Cette découverte macabre a été faite le 24 février 2019, affirment plusieurs sources concordantes.
Le village de Tegourou situé à 12 kms de la ville de Bandiagara dans la commune rurale de Doucombo a été attaqué, le jeudi 7 mars dernier vers 21heures, par des hommes armés non identifiés. Selon une source locale, les assaillants ont procédé à des tirs sur le village avec des armes lourdes. Ils ont emporté plusieurs animaux et brûlé des maisons et des greniers. Un homme a été blessé et transporté au Csref de Bandiagara.
Mardi 12 mars dernier : Des véhicules à bord desquels se trouvaient plusieurs militaires de l’armée ont été la cible d’attaque à l’engin explosif improvisé, probablement une mine, dans les localités de Dialloubé et Hombori (Mopti). Le bilan provisoire fait état d’au moins 7 militaires tués et d’autres blessés dont certains grièvement. Parmi les victimes, 3 ont été enregistrés à Dialloubé et 4 entre Boni et Hombori.
Le jeudi 14 mars dernier, le chef de village de Boulkessi, Ibrahim Diallo dit Amirou Boulkessi, a été enlevé à son domicile par des présumés djihadistes. Selon de bonnes sources, cet enlèvement porte la signature des éléments de la Katiba Ansarul Islam, mouvement burkinabé, dirigé par Diafar Dicko, qui est le frère cadet de Malam Dicko, décédé. Le chef de village de Boulkessi, avait quitté Bamako, le mardi 12 mars pour regagner son terroir.
Le même jour vers 20 heures, un garde a été tué, près du rondpoint central de Sevaré, par un homme non identifié. La victime était en poste devant une banque de la place lorsque l’auteur du crime a tiré à bout portant. Il a ensuite emporté l’arme du garde.
Dimanche 17 mars dernier à l’aube, le camp militaire de Dioura (cercle de Ténenkou) a été attaqué par « plusieurs dizaines » de djihadistes lourdement armés. A 6 heures du matin, plusieurs dizaines de djihadistes lancent l’assaut à bord de pick-up et de motos. D’autres assaillants auraient également infiltré la localité quelques heures avant le début des combats.
L’explosion d’un véhicule piégé conduit par un kamikaze signale le début du combat. Le camp militaire de Dioura est attaqué par le Nord et par le Sud-Est. L’état-major de l’armée malienne a annoncé, lundi dernier, un bilan de 23 morts et 17 blessés pour ses troupes. Aucun soldat malien n’a été fait prisonnier. Des militaires un temps portés disparus sont retrouvés vivants dans des villages voisins situés jusqu’à plus de 20 kilomètres de Dioura.
Le village de Sobangouma dans la commune de Dioungani (cercle de Koro) a été attaqué, le jeudi 21 mars dernier, par des hommes armés non identifiés. Après des échanges de tirs qui ont fait deux blessés, les assaillants ont fui. Informées, les FAMAs se sont rendues sur les lieux. Les 2 blessés ont été évacués au centre de santé de référence de Koro.
Le vendredi 22 mars dernier vers 7 heures, une moto-taxi transportant 3 jeunes de la ville de Bandiagara a sauté sur un engin explosif improvisé entre le village de Diombolo. Le bilan de l’explosion est d’un mort et deux blessés graves. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie n’ont pu avoir accès au village craignant les engins explosifs improvisés.
Toujours dans le village de Diombolo, des hommes armés non identifiés ont attaqué les villageois. Le bilan fait état de 4 personnes tuées dont une femme et des dégâts matériels importants.
Le samedi 23 mars 2019 : L’une des plus meurtrières attaques contre des populations civiles (peulhs) a été celle d’Ogossagou,. En effet, la localité de Ogassagou-peulh, commune de Dialassagou (région de Mopti) avait été le théâtre de graves atrocités qui ont fait de nombreuses victimes. Bilan : près de 174 morts et de nombreux blessés. Aussi, de nombreuses pertes matérielles sont signalées : cases brulés, greniers détruits, enclos de bétails détruits…
Une charrette a sauté, le lundi 1 avril 2019, sur une mine entre Anagadia et Bèmè dans la commune de Madougou dans le cercle de Koro. Le bilan est d’un mort. Quelques instants après un motocycliste a sauté sur une autre mine entre Kassanwan Dah et Anakedjé toujours dans la même commune. Le bilan est aussi d’un mort et d’un blessé évacué à l’hôpital. Selon des sources locales les victimes se rendaient à la foire de Madougou.
Des hommes armés non identifiés ont attaqué, dimanche 14 avril dernier, le hameau de Bamba-Témè localité située dans la commune de Bamba (cercle de Koro). Le bilan est de 4 morts et les assaillants sont repartis avec beaucoup d’animaux. Les FAMAs aussitôt informées sont venues sur le lieu pour ensuite engager une poursuite afin de retrouver les assaillants indiquent les mêmes sources.
Le lundi 15 avril dernier, le village de Kiné à quelques dizaines de kilomètres de Diankabou, cercle de Koro (région de Mopti) a été attaqué par des hommes armés non identifiés. Les assaillants sur des motos ont été repoussés suite à des échanges de tirs avec les villageois. Bilan de l’attaque : un villageois tué et une moto des assaillants saisie.
Dix-huit civils ont été tués dans une double embuscade menée par des hommes armés à deux jours d’intervalle dans une même commune du Centre du pays, où opèrent des djihadistes, “Mercredi 1 mai dernier, 12 civils ont été tués par des hommes armés dans le village de Tigula, dans la commune rurale de Mondoro. Jeudi, six autres civils partis à (leur) recherche ont été à leur tour tués par les mêmes hommes”, a déclaré un élu de Mondoro sous couvert de l’anonymat pour raisons de sécurité. Le déroulement des faits et le bilan ont été confirmés par un autre élu municipal». Mercredi 1 mai 2019, un véhicule de l’armée qui transportait des vivres, près du village de Tigula, a explosé, tuant un militaire. Ayant entendu l’explosion, les villageois ont pris la direction du lieu (de l’explosion) pour secourir les militaires lorsque des terroristes sont intervenus pour les exécuter”, a détaillé cet élu local. Six autres civils partis, le jeudi, à la recherche du premier groupe de personnes dont ils étaient sans nouvelles ont été à leur tour “tués par les terroristes”, a-t-il poursuivi.
Le bilan de 18 civils tués est également confirmé par une source de sécurité, qui n’a cependant pas fait état du soldat tué. “Les assaillants ont mis des mines dans les corps des douze civils. On ne sait pas très bien encore si c’est en voulant prendre les corps que les six (autres civils) ont été tués ou s’ils ont été exécutés comme les autres”, a indiqué cette source de sécurité.
Le lundi 25 avril dernier : Mondoro dans le cercle de Douentza, après l’attaque à Bouldé qui a fait une quinzaine de morts et beaucoup de blessés. Les populations locales affirment vivre dans la peur et l’inquiétude. Selon des témoignages, les militaires qui sont sur place ne surveillent que le chef-lieu de la commune.
Le lundi 13 mai 2019 vers 9H, un groupe individus « chasseurs Dozos » a attaqué, un hameau peulh de Hèrèmakono à 8Km de la ville de Niono (Ségou). Ils étaient sur une quinzaine de motos avant de faire irruption dans le hameau situé dans la commune de Hèrèmakono. Selon des sources locales, les assaillants ont d’abord encerclé les habitations. « Ils ont ensuite commencé à tirer dans tous les sens », rapportent les mêmes sources. Un premier bilan faisait état de 15 personnes tuées et 7 blessées dont trois en situation grave.
Mardi 11 juin dernier, le flou persistait sur le bilan de la tuerie du hameau Sodane Da, dans le cercle de Bandiagara (région de Mopti), qui a fait près d’une centaine de morts. Celui, “provisoire”, de 95 morts et 19 disparus, donné par le gouvernement sur la base d’une mission de militaires, a été revu à la baisse.
« Avec les éléments de la protection civile, nous avons minutieusement fouillé, et nous avons sorti 35 corps », a indiqué le gouverneur de Mopti, faisant état de « 11 adultes et 24 enfants » inhumés… Mais le maire de la commune de Sangha, dont dépend le village, Ali Dolo, a maintenu l’estimation d’une centaine de morts, soulignant que certains corps avaient été calcinés.
Le lundi 17 juin 2019, des « terroristes » ont mené des attaques dans les villages de Gangafani 2 et de Yoro, dans le cercle de Koro (région de Mopti). Bilan : 41 morts et de nombreux blessés.
La première attaque a visé le village de Gangafani 2, lundi vers 17 heures. Selon des sources locales, les assaillants ont d’abord procédé à des tirs de sommation, avant de procéder à l’arrestation des jeunes du groupe d’auto-défense du village. « Ces 17 jeunes du village ont été arrêtés et fusillés par les assaillants », indiquent ces sources.
Après leur forfaiture, Ils ont mis le cap sur village de Yoro. Là, ces « terroristes » ont tué plus d’une vingtaine de personnes, témoigne un habitant de la localité.
Idem au Nord !
11 janvier 2019 : Une patrouille de l’armée saute sur mine à Ménaka faisant 2 morts et 2 blessés. Mercredi 16 janvier 2019, des individus armés attaquent un poste de sécurité du MSA à Teghatert (50 km au sud-ouest de Ménaka) et la localité de Inekar-Ouest à 10 km de Teghatert. Bialn : 19 morts (10 combattants MSA et 9 civils).
20 janvier 2019, des djihadistes attaquent le camp Minusma à Aguelhoc (région de Kidal), 13 morts (10 casques bleus et 3 assaillants et 25 blessés (casques bleus). Le 23 janvier 2019, des individus armés attaquent la localité de Dorey (80 km d’Initilit au sud de Gao), tuant 2 civils. Le 23 janvier 2019, des individus armés attaquent un poste des FAMAs à Tarkin (région de Gao), 2 morts et 10 blessés (soldats)
13 février 2019 : Des individus armés attaquent un poste de sécurité MSA-Gatia à Inahar (140 km de Ménaka). Bilan : 7 morts (3 civils, 2 combattants Gatia et 2 assaillants). Jeudi 14 février 2019, double attaque d’un car de transport sur la route Bambara Maoudé-Douentza (région de Mopti) et une deuxième fois sur la route Tiboraghen-Tombouctou (région de Tombouctou), les passagers ont été dépossédés de leurs…