Hier, jeudi 20 juin 2019, une activité du projet FARM (Financement agricole et rural au Mali) s’est tenue au ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat national sis à la cité administrative de Bamako. Ladite activé a enregistré la présence du secrétaire général dudit ministère, Ibrahima Hamma, le coordinateur du projet FARM, Mouroucoro Niaré, des partenaires du projet et d’autres personnalités. Selon Mouroucoro Niaré, le projet doit prendre fin au mois de décembre prochain. Mais les responsables du projet, dit-il, sont dans la logique de prolongation en vue de combler le retard accusé au démarrage.
Selon le coordinateur du projet FARM, Mouroucoro Niaré, le projet FARM (Financement agricole et rural au Mali) est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Mali et le Canada. Avant d’ajouter que ledit projet porte un appui à l’accroissement de la productivité agricole au Mali. « Ce projet se décline en deux composantes essentielles : une première composante concerne la professionnalisation qui porte sur la professionnalisation des producteurs et des productrices en leur fournissant des outils et des informations techniques nécessaires, professionnalisation des institutions de financement partenaire. La deuxième composante porte sur la mise en place d’un mécanisme de gestion de risque agricole », a-t-il souligné. A ses dires, le changement climatique a un impact négatif sur la production agricole. Dans ce cadre, il dira qu’ils ont mis en place une assurance récolte et un fonds de garantie.
A l’en croire, le projet intervient dans les régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou et le district de Bamako. Théoriquement, il a indiqué que le projet FARM a démarré en 2014 avec des difficultés de mise en place liées au contexte sécuritaire. Comme acquis, il a signalé que le projet a pu dérouler tous les programmes de formation des 4 SFD (Systèmes financiers décentralisés) partenaires à savoir Kafo Jiginew, Nièsiguisso, Caece, Soro Yiriwasso. « Nous sommes bien avancés dans le programme de professionnalisation de deux banques partenaires que sont la BNDA et la BMS. En terme de prêts professionnels, nos institutions partenaires excepté la BMS sont aujourd’hui à un cumul de 11 000 prêts professionnels accordés aux producteurs et aux productrices.
En ce qui concerne le mécanisme de gestion des risques, nous avons pu mettre en place trois programmes d’assurance. Un programme d’assurance dans le riz à l’office du Niger dans la région de Ségou, un programme d’assurance maïs dans la région de Sikasso et un programme d’assurance dans l’oignon dans la zone de Baguinéda. Et aujourd’hui, nous sommes à plus d’un millier d’adhérents au niveau de ces trois programmes d’assurances », a-t-il dit. Aux dires de Mouroucoro Niaré, les perspectives du projet FARM tournent autour de la professionnalisation et sur la finalisation de la réflexion sur la pérennisation des acquis du projet. « Nous sommes dans une logique de prolongation.
Le programme doit prendre fin au mois de décembre prochain. Nous sommes dans la logique de prolongation en vue de combler le retard accusé au démarrage. Ce qui nous permet d’approfondir la réflexion sur la mise en place des mécanismes de pérennisation des acquis du projet », a-t-il conclu.