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Transfert de son et vidéo : Un métier qui nourrit son homme
Publié le mardi 25 juin 2019  |  le Débat
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement du téléphone Galaxy S5
Bamako, le 18 avril 2014 dans le jardin de l`hôtel Salam. La société Samsung en partenariat avec Orange Mali, a procédé au lancement de son nouveau mobile Samsung Galaxy S5
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La majeure partie de nos concitoyens pensent que le métier de transfert de son et de vidéo ne rapporte pas beaucoup. Alors que les revendeurs de son et de vidéo disent se frotter les mains. Ils peuvent empocher 2000 FCFA par jour et voire plus.
Ils sont aujourd’hui très nombreux les jeunes qui gagnent leur vie à la sueur de leur front. Il s’agit notamment des jeunes revendeurs de son et vidéo, accessoires et réparateurs de téléphone.

Il est 10h dans la cour du Carrefour des jeunes de Bamako, plus précisément à l’entrée de la cour, où se dresse le kiosque d’Ibrahim Bagayogo. Dans une atmosphère bruyante, où automobilistes, motocyclistes et piétons vaquent à leurs occupations. Ibrahim Bagayogo est là : assis sur un “tabouret” entre les accessoires de téléphonie mobile et une machine qui regorge de sons et vidéos à transférer.

Détenteur du Diplôme d’études fondamentales, Ibrahim Bagayogo affirme tenir son kiosque au niveau de Malitelda, il y a à peu près 10 années. «Auparavant, on était en dehors de la cour du Carrefour des jeunes, mais à cause du déguerpissement, on est venu se retrouver dans la cour», ajoute-t-il.

Il raconte avoir commencé le métier proprement dit de transfert de son et de vidéo, il y a de cela 6 mois. Par la grâce de Dieu, le jeune Bagayogo arrive à subvenir à ses besoins quotidiens par la vente de sons et vidéos. Car ce métier lui permet de gagner de 2000 FCFA par jour et voire plus, nous a confié notre interlocuteur.

Il a aussi ajouté que c’est la clientèle qui fait souvent défaut. «Il arrive quelques fois qu’on ne gagne rien pendant la journée à cause de la clientèle», affirme-t-il. Pour lui, les sons les plus sollicités sont entre autres : le rap pour les jeunes générations et les anciennes musiques pour les vielles personnes. À ses dires, il ne faut jamais sous-estimer un métier.

D’un kiosque à l’autre, dans la même cour où les clients sont au rendez-vous, Baby, ainsi communément appelé par son entourage, il est plutôt occupé. Au point de ne pouvoir répondre à nos questions. Selon nos enquêtes auprès de ses collègues, il peut gagner jusqu’à 3000 à 4000 FCFA comme frais de transfert de sons et vidéos.

Quant aux clients, comme Gaoussou Tangara, ce métier est un travail noble. Ils (les clients) demandent en revanche sa régulation par les plus hautes autorités. De fait, ce métier permet à beaucoup de jeunes de subvenir à leurs besoins mais aussi de contribuer au développement socio-économique du pays.

Daou
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