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Police nationale : Siaka Bourama Sidibé au service de la nation
Publié le mardi 25 juin 2019  |  Le Débat
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Comme on le dit : «A tout seigneur, tout honneur», le directeur régional de la police nationale du district (DRPND), contrôleur général de son état, Siaka Bourama Sidibé, est un cadre compétent, intègre et dévoué au service de son pays. De gardien de la paix, il a gravi avec courage, abnégation et détermination tous les échelons pour devenir aujourd’hui contrôleur général de police. Comme le symbole de la police l’indique, le directeur régional est loyal, discipliné et travailleur, en un mot, un homme exemplaire.

Le contrôleur général de police Siaka B. Sidibé est de la promotion 1979-1981. Il suit la formation de Gardien de la paix (GP) à l’Ecole nationale de police. Sa première affectation a été la Compagnie de la circulation routière où il exécute avec dévouement et sincérité les fonctions d’élément de brigade, secrétaire de section et chef de poste. Il est promu en 1987 au grade de sergent de police. De 1988 à 1990, il obtient respectivement le C.A.T2 police au Groupement mobile de sécurité (GMS) et le Certificat Inter-Arme (CIA) au centre d’instruction de Koulikoro.

Dans les années 1992, le sergent-chef de police qu’il était, devient formateur non permanent à l’Ecole nationale de police. Le commissaire sert pendant trois ans à la police spéciale de l’aéroport avant d’entamer en 1995, la formation d’inspecteur de police. Un an après son accession au grade d’inspecteur de police, Siaka Bourama s’envole pour sa première mission internationale. De 1997 à 1999, il est nommé conseiller de police judiciaire et communautaire à Port-au-Prince et à Jeremy au sein de la Mission des Nations-Unies en Haïti. À son retour, il est déployé de 1999 à 2003 au commissariat de police du 2e arrondissement de Bamako. Il sert des postes stratégiques de chef de Police Judiciaire (PJ) et chef de la Brigade des Recherches (BR). Il multiplie les exploits et devient l’ennemi farouche des malfrats de grand chemin, entre autres.

Il retourne en 2003 à l’école pour suivre le cycle de commissaire de police. En 2004, Siaka B. Sidibé est promu commissaire de police et la même année, il revient à la Direction générale de la police nationale comme chef du secrétariat général. Un an avant sa nomination au grade de commissaire-principal, il est désigné adjoint au commandant de la Compagnie de la circulation routière (CCR). De 2008 à 2011, il retourne en Haïti au sein de la mission des Nations-Unies.

À son retour au bercail en 2011, il hérite de la Division formation, emplois et compétences de la Direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Il est de 2012 à 2013, officier de cabinet de défense du Premier ministre à la cellule de la sécurité. Le 1er janvier 2013, il devient commissaire-divisionnaire. Une fois de plus, il retourne au sein de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haïti.

À partir de 2015, il prend la tête du commissariat du 14e arrondissement. En avril 2016, il gagne des galons et devient directeur régional de la police du District de Bamako. En parfaite intelligence avec ses supérieurs hiérarchiques, Siaka B. Sidibé réorganise les services et parvient à donner un élan à la lutte contre l’insécurité dans la ville du district et environs.

Pour le récompenser, il a été gradé contrôleur général de la police. Grâce à lui et à ses subalternes, la ville de Bamako est aujourd’hui quadrillée. Les forces de sécurité sont visibles sur les grandes artères de la ville, malgré leurs maigres moyens. Des check-points sont installés au niveau des trois ponts de la ville des trois Caïmans, des deux côtés de la rive. Avec courtoisie et rigueur, les policiers multiplient les fouilles et autres contrôles des véhicules. C’est dissuasif, c’est rassurant. Personne ne dira que l’Etat n’a rien fait. La plus belle femme du monde, a-t-on l’habitude d’entendre, ne peut donner que ce qu’elle a.

Le contrôleur général Siaka B. Sidibé est l’un des meilleurs de notre police nationale. Il est brillant et il a la tête sur les épaules. Il a de belles initiatives. Déjà, il a rassuré et il rassure, de par sa rigueur et son sens d’écoute. Il a été et restera très bon, très pragmatique, très actif. Son action a toujours été couronnée de bons résultats.

Depuis sa nomination, il faut reconnaître que cet homme a fait valoir ses compétences et son expertise au service de son pays. Disponible et accessible, le nouveau contrôleur général Sidibé est strict surtout quand il s’agit de la traque de ceux qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens.

Pour preuve, il a mis une stratégie en place pour bien préparer le sommet Afrique-France qui a été un succès total, ensuite, lors de l’élection présidentielle du 29 juillet et du 12 août passé, il a assuré la sécurité dans la ville de Bamako. Et puis, lors de l’investiture du président de la République, IBK, il a encore fait preuve de bravoure car il fallait être sur place pour voir le dispositif qu’il avait mis en place pour la quiétude de la population sous l’égide de son directeur général et du ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile.

Au titre des mérites et distinctions honorifiques, le Directeur régional de la police du district de Bamako est médaillé de la Mission de soutien de l’Union européenne au Mali (EUTM) et médaillé des Nations-Unies avec ‘’AGRAFE 9’’. Sur le plan associatif, il est depuis 1998, le président de l’association pour le développement du village de Tiéoulena, ancien secrétaire administratif du bureau du comité directeur de l’AS Police et commandant du contingent malien en Haïti.

Ancien syndicaliste, il a été, de 1994 à 1999, secrétaire administratif du Bureau exécutif de la Section syndicale de la police nationale, membre du Congrès de l’Union malienne des travailleurs du Mali en 1997 et du bureau du Syndicat national des travailleurs de l’Administration (SYNTADE). Le parcours de «vieux routier» doit servir de leçon à la jeune génération.

Abdrahamane Diamouténé
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