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Lancement des activités du Collectif des Anciens Etudiants en Histoire- Archéologie du Mali (CAE HAM) : le collectif s’engage pour la cohésion sociale
Publié le mardi 25 juin 2019  |  Le Pays
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La Faculté d’Histoire-Géographie, ex FLASH, a servi de cadre ce samedi 22 juin 2019 à la cérémonie de lancement des activités du Collectif des Anciens Etudiants en Histoire-Archéologie du Mali (CAE HAM). Placée sous le parrainage du Professeur Doulaye Konaté, le thème retenu pour cette cérémonie de lancement était : « L’histoire, facteur de cohésion sociale ». Plusieurs personnalités ont honoré de leur présence cette cérémonie, entre autres : M. Amadou Sidibé, chargé de mission au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, représentant le ministre empêché, le premier Doyen de la Faculté, le Professeur Soumaila Sanogo, le chef de département Histoire-Archéologie, Ousmane Bouaré, le Professeur Drissa Diakité, et bien d’autres.

Pour le président du CAE-HAM, Mohamed Ali Traoré, le collectif est né, d’abord, pour défendre le droit des historiens-archéologues. Ceux-ci sont pratiquement laissés pour compte alors qu’ils ont un rôle important à jouer dans la société. Ensuite, ce collectif contribue au rayonnement de la culture malienne. Quant au thème « L’HISTOIRE, FACTEUR DE COHESION SOCIALE », il dira que c’est un thème qui rime avec l’actualité que traverse notre pays avec notamment de nombreux morts au centre du pays. A l’en croire, cette situation est due en partie à la méconnaissance de notre propre histoire.

En effet, le Mali traverse l’un des moments les plus sombres de son histoire. Le tissu social est fortement déchiré. La cohésion sociale, une valeur ancestrale est sérieusement menacée. Ce thème sonne donc comme une lueur d’espoir dans un pays où le désespoir gagne, chaque jour, un peu plus les cœurs. L’initiative d’établir la cohésion sociale dans un monde des conflits vient des hommes et femmes qui connaissent parfaitement notre histoire. De l’empire du Mali à la séparation des frontières du Mali contemporain, rien ne les échappent. Ils sauront sans doute mettre ces acquis en œuvre pour retrouver cette cohésion sociale qui caractérisait le peuple Malien.

Le Représentant du ministre, Amadou Sidibé, Conseiller Technique au Ministère de l’Emploi et de Formation Professionnelle, a salué l’initiative à sa juste valeur avant de rassurer le collectif de l’accompagnement de son département.

Prenant la parole à tour de rôle, les éminents professeurs comme Drissa Diakité ont salué le collectif pour ce début qu’ils jugent salutaire pour le département de l’Histoire-Archéologie, mais aussi la nation malienne.

Après la bienfaisance, le plus grand plaisir est la reconnaissance disait Pierre Laurent. En marge de ce lancement, le collectif a tenu à honorer les professeurs, la plupart à la retraite, en leur donnant une attestation de reconnaissance. Les récipiendaires, très émus, n’ont pas manqué de remercier leurs anciens étudiants pour ce geste de reconnaissance.

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