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Journée de l’enfance africaine : Sous le signe de l’humanitaire
Publié le mardi 25 juin 2019  |  Le Soft
Cérémonie
© aBamako.com par momo
Cérémonie de clôture de l`atelier de EDUCO sur la psychologie et l`écoute des enfants
Bamako, le 20 juin 2019 L`ONG Educo a clôture son atelier sur la psychologie et l`écoute des enfants à la maison de partenariat
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«Votre avenir sera assuré, c’est mon devoir ; vos vies seront préservées», a rassuré le Président de la République, Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, à l’occasion de la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain, le 17 juin 2019, au Palais de la Culture, sous le thème : «Action Humanitaire en Afrique: les Droits des enfants d’abord ».



Le Président de la République a laissé parler son cœur devant les enfants qui ont souhaité que leur vie soit sécurisée dans les zones et en périodes de conflits.

Rappelant l’Histoire des enfants de Soweto, tombés sous les balles de l’Apartheid, une Histoire retracée par un documentaire, IBK dira: «Je ne puis jamais revoir ce documentaire poignant, émouvant, la dernière tombe à Dimbaza et ce documentaire vous prend à la gorge, qui que vous soyez. Mais l’ayant vu, je pensais avoir été au bout de l’horreur et ayant su également (exemple en Tchécoslovaquie où un village qui avait été rasé jusqu’à la dernière construction humaine…hommes, enfants et femmes tués jusque dans les lieux de culte). Tout cela pour moi, c’était l’Histoire, quelque part, d’ordre théorique».

Le Chef de l’Etat a exprimé sa tristesse face aux attaques terroristes qui ont secoué le pays en ces derniers temps. Ainsi, dira-t-il : « Mais quand par deux fois maintenant je me trouve en mon propre pays devant l’horreur à Ogossagou et quelques jours à Sobane-Da devant ces 5 tombes, vous ne pouvez pas imaginer mon sentiment et imaginer que 24 jeunes corps innocents gisaient là, dans la terre malienne du fait de la haine, de la barbarie, de la bêtise humaine».

Par ailleurs, le Président IBK a exprimé sa crainte, il nourrit tout de même l’espoir d’avoir entendu des enfants prôner le temps de l’union sacrée. Avant d’ajouter: «Mais comme vous m’aidez à répéter, tant c’est l’évidence, quand il est clair que l’heure n’est pas à ses postures, l’heure ne devait pas être à des postures, l’heure devrait être de penser au Mali, à la survie du Mali, à l’existence du Mali. Si aujourd’hui cela est en cause, l’on se doit, si l’on est responsable, de faire en sorte que nous nous attelions à la seule tâche qui devrait prévaloir aujourd’hui, celle de la stabilisation du pays, celle de la lutte contre ceux-là qui sont contre nos valeurs, qui ne veulent pas de l’école dans les zones où ils ont pu abuser nos parents, qui sont décidés, déterminés, déchaînés à abattre tout ce qui est d’ordre civilisationnel, contraire à leurs élucubrations et à leurs inepties. Cela est aujourd’hui pour nous une tâche d’urgence absolue, faire en sorte que le Mali puisse les bouter hors de son territoire, que le Mali puisse retrouver la paix et la stabilité et continuer sa marche en avant dans un contexte difficile».

Le Président de la République se dit conscient que, pour notre sécurité, pour la paix au Mali, il faut une armée qui sache nous défendre; car, selon lui, quelle que soit l’amitié, quelle que soit la bonne volonté d’un ami, il ne peut faire que ce qu’il peut, l’essentiel ne viendra jamais que de nous-mêmes. «Notre défense, notre sécurité c’est à nous de les assurer. L’Armée, je le dis, je le répète urbi-orbi est l’outil, l’instrument de la décision politique, est l’instrument de la fermeté des positions, est en fait le souverain garant de votre indépendance, de votre dignité. Et sachez, mes chers enfants, que nuit et jour nous travaillons à faire en sorte que nous ayons une armée à hauteur de mission, capable de vous défendre, capable de protéger vos jeunes vies, capable de faire en sorte que la vie revienne dans les Régions d’où elle a été chassée, que dans le Centre du Mali par un maillage intelligent, l’Etat revienne et se consacre encore à ses devoirs régaliens, dans le social, dans l’économique et en assurant le quotidien d’un Etat normal, en faisant en sorte que ceux qui servent l’Etat là-bas, ceux qui signifient là-bas, ceux qui vont incarner l’Etat là-bas soient eux-mêmes sécurisés», a indiqué le Président de la République.

C’est une tâche qui n’est pas facile, estime le Président IBK, qui rassure s’y atteler nuit et jour et tâchera de le faire. Ainsi, a-t-il souhaité, que tous les Maliens comprennent dès maintenant que le temps n’est plus aux postures.

«L’élection présidentielle au Mali est derrière nous, le Président du Mali est élu, il est élu pour 5 ans, seul Allahou Soubhana Wat’Allah peut contrarier ce temps-là, et, pendant ce temps-là, il tend la main pour que tous les enfants du Mali viennent et qu’ainsi qu’il nous plait, nous nous mettions au travail pour le bonheur du Mali et du seul Mali. Moi, je n’ai pas d’autres agendas, je ne saurais en avoir. Mais, ce temps-là, de la mission, du mandat, je ferais tout ce que je pourrais faire et que je devrais faire pour que ce pays avance, et ce pays avancera », a conclu le Président IBK. Une réponse à ses adversaires politiques.

D.C.A
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