Le 24 juin 2019, le projet, Gestion des ressources organiques pour l’amélioration de la fertilité des sols et la sécurité alimentaire (ORM4SOIL) a tenu sa rencontre annuelle à l’hôtel Olympe de Bamako. Ces échanges ont porté sur l’évaluation du rendement des deux dernières années 2017- 2018, afin de proposer des solutions idoines pour une gestion durable de la fertilité des sols. C’était en présence du Directeur général de l’IER, les coordinateurs du projet (ORM4SOIL) des quatre pays membres, le représentant du Directeur de IPR/IFRA de Katibougou.
À l’ouverture des travaux, le Dr Abdoulaye Hamadoun, directeur général de l’Institut d’économie rurale, a tout d’abord remercié les participants et les partenaires pour le choix porté sur le Mali d’abriter ce programme.
L’agriculture occupe une place importante dans le développement socioéconomique dans les pays africains, dit-t-il.
Ce type de projet s’inscrit parfaitement dans le cadre de la mise de la loi d’orientation agricole faisant du Mali une puissance agricole, affirme-t-il. En effet, poursuit-il, la politique de développement ainsi prônée est soutenue par le président de la république du Mali, qui a consacré 15 % cent du budget de l’État malien au secteur agricole.
Il a également évoqué les problèmes auxquels l’agriculture africaine est confrontée.
Pour le Dr Abdoulaye Hamadoun, l’agriculture africaine est confrontée à des contraintes, de faibles productivités, qui sont généralement liées au changement climatique de plus en plus défavorable et aussi la baisse des fertilités des sols de même que certaines pratiques culturelles paysannes non appropriées.
Pour lever cette contrainte, le Dr Hamadoun préconise de mettre en place une alternative technologique de gestion durable de la fertilité des sols, des techniques plus productives écologiquement viables, socioéconomiques acceptables et adaptées au contexte du changement climatique.
M. Hamadoun a enfin rassuré au nom des autorités de son département et du ministère de tutelle, à savoir le ministère de l’Agriculture, que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner ce projet dans la mise à échelle des technologies au profit du plus grand nombre de producteurs.
Au regard des difficultés constatées sur les faibles productivités des sols et cultures dans les différents pays de la zone d’études, de nouvelles technologies de gestion des ressources organiques des sols ont été conjointement développées par les producteurs et les chercheurs, a expliqué le représentant du directeur général de l’IPR, Mamadou M. Diarra.
Durant quatre jours de rencontre, les participants se pencheront sur un certain nombre de points, notamment l’information générale sur le projet, la présentation et discussion sur des communications clés en rapport avec la gestion durable de la fertilité des sols, procéderont à une visite des tests en station et en milieu paysans, à Mafeya et à Katibougou.
Pour rappel, le projet (ORM4SOIL) englobe 4 pays, dont le Mali, le Ghana, le Kenya, et de la Zambie avec la coordination du FIBL (Swiss Programme for Research on Global Issues for Developpment) de Suisse.