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Coopération militaire France Mali: les quatre vérités de Jeamille BITTAR
Publié le vendredi 28 juin 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
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Le Pôle politique de Consensus (PPC) a organisé un point de presse, ce mercredi 26 Juin 2019, au sein de l’immeuble Bittar sis à Sogoniko. Avec à sa tête, M. Jeamille Bittar Président du MC-ATT, le PPC a dévoilé sa vision sur la situation sécuritaire dans notre pays.

Ce point de presse a enregistré la présence de M. Bissy SANGARE, Président du RDP, Amy DEMBELE Présidente du MPJP, Tiemoko NOMOKO, Président du PSDR et Alassane DEMBELE dit ALASKO, Président de l’ANCD-Mali.

Composé d’une vingtaine de partis politiques, le PPC soutient la vision du gouvernement malien. C’est dans ce cadre que ses membres ont jugé nécessaire d’apporter leur part de contribution pour une sortie de crise. Après une minute de silence pour les victimes des drames récents, Jeamille Bittar nous rappelle que la situation du centre du pays est encore plus préoccupante.

D’entrée de jeu, M. Bittar a déploré les carnages qui ont endeuillé le centre du Mali, ces derniers jours. Selon lui, il est temps pour le Mali de changer de fusil d’épaule pour faire de notre sécurité une priorité des priorités.

« Certes tout est priorité au Mali, mais ce qui est plus préoccupant aujourd’hui c’est la sécurité. Nous vivons un cauchemar. C’est pourquoi en tant que Maliens, nous avons voulu apporter notre solution. Ce qui explique ce point de presse », a-t-il expliqué.

Selon lui, le PPC propose à l’État de tendre la main à certaines puissances militaires afin de régler une bonne fois cette situation.

«Je reconnais que nous avons une armée et des partenaires solides, cependant il faut revoir les positions des uns et autres. La situation est-elle aujourd’hui qu’il faudra changer le fusil d’épaule. Cette coopération avec certaines puissances ne nous arrange guère », a-t-il regretté.

Selon lui, les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.

« Et seulement, se sont nos amis-là qui savent les intérêts qu’ils ont dans cette guerre. C’est pourquoi il faut revoir nos relations d’amitié, car nous estimons aujourd’hui que ces accords d’assistance, de défense sont insuffisants. C’est pourquoi le PPC estime qu’il faut confier notre sécurité à une puissance militaire qui est capable de le faire vraiment. Nous manquons de temps et il serait judicieux de signer des accords fermes avec certaines puissances militaires pour régler d’autres situations aussi préoccupantes comme la santé, l’éducation et autres priorités », a-t-il dit.

Il a ainsi rassuré que ces accords permettront à l’armée de se réorganiser, de s’équiper sur le temps et d’avoir des soldats qui pourront prendre la relève après.

« Même s’il y aura un prix à payer, le PPC préfère cet accord qui sera signé en présence de tous, en toute transparence et accepté de tous que les accords précédents qui ne disent pas leur nom. Le PPC trouve aussi qu’il n’y a pas de guerre intercommunautaire et que cette guerre n’est pas la nôtre. Il estime qu’il faut s’unir pour réussir ensemble.

« C’est pourquoi nous soutenons le gouvernement dans sa décision d’accorder un second mandant à la MINUSMA afin que la paix soit maintenue », a-t-il martelé.

Pour conclure, il a indiqué que même s’il faut signer d’autres accords avec nos partenaires actuels, le PPC propose que cela soit des accords fermes qui pourront nous sortir de cette crise.

« Que les tâches soient redéfinies afin que chacun fasse son boulot », a-t-il prévenu.

PAR CHRISTELLE KONE

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