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Bittar et ses amis ne veulent plus du partenariat militaire Français
Publié le lundi 1 juillet 2019  |  Le Procès Verbal
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© aBamako.com par A S
La 10è session ordinaire de la 4è mandature du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC)
Bamako, le 16 juin 2014 au CESC. La 10è session ordinaire de la 4è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC), était dirigée par le président de l’institution, Jeamille Bittar
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Le Pôle Politique de Consensus (PPC), dirigé par Jeamille Bittar, demande au gouvernement de tendre la main à d’autres puissances que la France afin de régler la situation sécuritaire du pays. Le Pôle l’a fait savoir au cours d’un point de presse animé le mercredi 26 Juin 2019 à Sogoniko. Composé d’une vingtaine de partis politiques, le PPC, qui est signataire de l’Accord politique de gouvernance, estime que la situation sécuritaire est préoccupante, caractérisée par des carnages réguliers. Selon Bittar, les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Eux seuls savent les intérêts qu’ils ont dans cette guerre qui endeuille le Mali. « Il faut revoir nos relations de partenariat car nous estimons aujourd’hui que les accords d’assistance et de défense signés sont insuffisants. C’est pourquoi le PPC pense qu’il faut confier notre sécurité à une puissance militaire qui est capable de l’assurer vraiment », explique le patron du PCC.

Si le rôle de l’armée est de protéger, le PPC pense qu’il faut du temps à la nôtre pour pouvoir garantir pleinement la sécurité du pays. « Nous manquons de temps et il serait alors judicieux de signer des accords fermes avec certaines puissances militaires pour régler la situation. Cet accord permettrait à l’armée de se réorganiser, de s’équiper avec le temps et d’avoir des soldats qui pourront prendre la relève après. Même s’il y aura un prix à payer, le PPC préfère cet accord qui sera signé en présence de tous, en toute transparence et accepté de tous, que les accords précédents. Certes tout est priorité au Mali, mais ce qui est le plus préoccupant aujourd’hui, c’est la sécurité. Nous vivons un cauchemar. C’est pourquoi en tant que Maliens, nous avons voulu proposer notre solution. » , poursuit Bittar.

Le PPC juge qu’il n’y a pas de guerre intercommunautaire et qu’il faut s’unir pour réussir ensemble. Selon Alassane Dembélé, Président de l’ANCD-Mali et membre du PCC, la MINUSMA n’est pas là pour combattre mais pour maintenir la paix. Sa mission n’a pas été comprise. « C’est pourquoi nous soutenons le gouvernement dans sa décision d’accorder un nouveau mandat à la MINUSMA afin que la paix soit maintenue », a ajouté Dembélé.

Abdoulaye Guindo

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