« La situation qui prévaut aujourd’hui au Mali interpelle ainsi notre sens du devoir et de solidarité à l’égard d’un Etat membre, d’un pays frère en difficulté. L’indifférence ne peut pas être une option au regard des obstacles qui émaillent le processus de transition. La passivité n’est pas envisageable face aux risques de partition qui menacent le Nord du pays, avec en arrière-plan des relents d’intégrisme religieux », selon le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uémoa, le Togolais Faure Eyadema.
« La situation en Guinée-Bissau nous préoccupe tout autant. La période de transition qui vient de s’ouvrir dans ce pays frère, suscite beaucoup d’espoirs, mais elle reste encore fragile. Son heureux aboutissement nécessite également un soutien et un accompagnement de tous les instants ».
Pour le président Eyadema, l’Uémoa a adopté de grands projets de réformes, des textes novateurs qui n’ont jamais quitté le stade de projet. C’est pourquoi il propose l’institutionnalisation d’une rencontre périodique, exclusivement consacrée à l’examen de la mise en œuvre effective des réformes et des politiques communautaires dans chaque Etat membre, autour du chef de gouvernement. Cette idée a été retenue par le sommet qui l’a du reste fait figurer dans les conclusions.