Le Conseil de sécurité des Nations Unies envisage d'ajouter cinq maliens à la liste noire des sanctions, sur requête de la France
Ils seront frappés d'une interdiction de voyager dans le monde et d'un gel des avoirs pour avoir entravé les efforts de paix au Mali.
1. Houka Houka Ag Alhousseni de Tombouctou. Accusé d'être proche des islamistes.
2. Yoro Ould Daha, chef militaire du MAA plateforme. Accusé d'être proche des islamistes.
3. Ould Mataly, député RPM. On lui reproche d'être à l'origine de manifestations contre l'accord de paix au Mali (ça veut dire que c'est 99% des bamakois qui seront sanctionnés)
4. Mohamed Ben Ahmed : homme d'affaires. On l'accuse de financer des groupes armés par le biais du trafic de drogue, avec le contrôle des routes traversant le nord du Mali depuis la Mauritanie, le Burkina Faso et le Niger.
5. Ahmed Ag Albachar, président de la commission humanitaire à Kidal et qui a autorité sur les projets d’aide et de développement. Accusé de délivrer les permis de séjour et de travail des travailleurs humanitaires en échange d'argent ou de services.
On n'a vraiment pas les mêmes priorités. Pendant que les gens attendent des sanctions contre les auteurs des massacres, la France, elle, a ses cibles.