LES MINISTRES DE LA DÉFENSE DE RUSSIE ET DU MALI VIENNENT DE SIGNER UN ACCORD DE COOPÉRATION MILITAIRE. C’ÉTAIT, EN MARGE DU FORUM MILITAIRE ET TECHNIQUE INTERNATIONAL « ARMÉE 2019 », AUQUEL LE GÉNÉRAL DAHIROU DEMBELÉ A PARTICIPÉ, LA SEMAINE DERNIÈRE, À MOSCOU.
Par cet accord, la Russie de Poutine se dit prête à contribuer à la normalisation de la situation au Mali ; mais aussi, à la création des conditions pour une paix et une stabilité durables. Le ministre russe de la Défense a relevé les relations, entre la Russie et le Mali, dont le 60e anniversaire sera célébré l’année prochaine.
« Nous considérons l’expérience solide, au cours de cette période, comme une bonne base pour renforcer le partenariat dans divers domaines », ajoute Sergei Shoigu.
Depuis, l’Elysée ne dort plus que d’un œil, voire d’un œil et demi. Craignant de se voir supplantée, par la Russie au Mali, comme ce fût récemment le cas en Centrafrique, la France tente – sans succès, pour l’instant – de reprendre la main sur le terrain, à travers quelques coups d’éclats.
Convaincus que les autorités maliennes doivent emboiter le pas à leurs homologues centrafricaines, qui ont dû faire appel à la Russie pour mettre fin à la crise politico-sécuritaire dans leur pays, les Maliens ne semblent plus faire confiance à la France, réputée pour son double jeu avec les séparatistes touareg ; mais aussi, avec les djihadistes.
Oumar Babi