LE COLLECTIF DES ASSOCIATIONS « AN TALA AN KO AN FASO » A TENTÉ D’ORGANISER UN MEETING JEUDI DERNIER, FACE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE. SELON L’UN DES ORGANISATEURS, BABA IBRAHIM KÉITA, LES ASSOCIATIONS QUI S’OPPOSENT À LA PROROGATION DU MANDAT DES DÉPUTÉS, SONT VENUES POUR EMPÊCHER LES DÉPUTÉS D’ACCÉDER À L’ASSEMBLÉE NATIONALE.
La foule a vite été dispersée par la police. Aussitôt les leaders de l’association ont appelé à marcher le lendemain, samedi, de la place de la Liberté à l’Assemblée nationale. Finalement, la plateforme a décidé de créer une commission, lundi dernier, pour s’atteler à une meilleure organisation de la marche.
Au demeurant, jeudi dernier, les députés ont adopté le projet de loi organique portant prorogation du mandat des députés jusqu’au 2 mai 2020. Le projet a été voté par 123 voix pour, 0 contre et 19 députés de l’opposition se sont abstenus.
Pour la majorité des députés, ce projet de loi permet d’éviter un vide constitutionnel et de se conformer à l’accord de gouvernance. Pour Oumar Mariko, ce projet de loi doit être renvoyé devant le peuple, garant de la légitimité, car il viole la constitution.
Cette remarque a fait réagir plusieurs députés, qui sont allés, dans leurs commentaires, jusqu’à s’en prendre à sa personne. Ce qui, selon un député qui s’est insurgé contre ces attaques, est une atteinte aux textes de l’Assemblée nationale.