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Choguel Kokalla Maiga à propos de l’Accord d’Alger : «L’État est en train d’installer, petit à petit, les outils de la partition du Mali sans oser dire la vérité au peuple »
Publié le samedi 6 juillet 2019  |  Le Pays
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© aBamako.com par AS
Lancement du Livre de Dr Choguel Maiga
Dr Choguel Maiga a procédé au lancement de son livre le Jeudi 28 Juin 2018 à la Maison de la Presse.
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Choguel Kokalla Maiga, auteur du livre « Les Rébellions au nord du Mali : des origines à nos jours » paru en 2018 aux éditions Edis, est parmi les Maliens qui trouvent indispensable la révision de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger pour éviter toute « partition » du pays. Il a d’ailleurs soulevé la question lors du premier  anniversaire de son livre.

Le président du MPR, membre influent du Front pour la sauvegarde de la république (FSD), Choguel Kokalla Maiga aborde la question de l’Accord d’Alger sans complaisance. Il dit haut et fort que le document ne fera que le plaisir des groupes séparatistes et a toujours réclamé sa révision. Lors du 1er  anniversaire de son livre « Les Rébellions au nord du Mali : des origines à nos jours », il a dévoilé toutes les insuffisances de l’accord dont la mise en œuvre est considérée comme la priorité du gouvernement malien et de la communauté internationale. Choguel Kokalla Maiga estime qu’on ne doit pas parler du bilan de cet Accord, car il n’en a, selon lui, pas.

C’est la révision du document qu’il propose. « Ce qui est bon, c’est de relire cet accord, de le reprendre, voir ses insuffisances et les corriger en fonction de ce que nous avons vu pendant les 4 ans  au lieu de nous pencher sur sa mise en œuvre qui ne donne rien », a-t-il déclaré dans une salle pleine à craquer.

Parlant des 4 ans de bilan de l’Accord d’Alger, Choguel affirme que personne n’a pu avancer de résultat potable. Il estime que des autorités intérimaires, le DDR…que le président de la République a avancé comme bilan de l’Accord d’Alger n’ont pas été prévues comme priorités de ce document. « Les autorités intérimaires ne sont pas prévues dans l’Accord d’Alger, c’est une période intérimaire de 18 mois qui est prévue », précise-t-il. La seule solution pour que cet Accord soit utile pour les Maliens, selon lui, c’est son appropriation par le peuple malien. « Il est nécessaire de relire cet accord et de l’adapter aux intérêts supérieurs de notre peuple », laisse entendre le président du MPR.
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