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Procès de l’affaire de la brouette 3 caïmans Les juges rejettent la demande du Parquet de se dessaisir du dossier Le délibéré renvoyé au 8 juillet par la Cour d’appel de Bamako
Publié le vendredi 5 juillet 2019  |  L’Indépendant
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Depuis un certain temps les emprises du fleuve Niger sont occupées illicitement par des citoyens. Ce fleuve est agressé par des morcèlements, notamment vers le troisième pont à Sotuba ACI. Pour mettre fin à ce fléau aux conséquences fâcheuses, le directeur de suivi de la politique nationale de la ville, N’tji Abdramane Diawara, sur instruction de son ministre s’est rendu, le mercredi 03 juillet à Sotuba ACI, avec une forte délégation, pour démolir les chantiers dont les travaux de construction ne semblent pas respecter toute la règlementation en la matière.

C’est pour la mise en application de la loi N° 01-038/ du 14 juillet 2017 portant modification de la loi n° 01-077 du 18 juillet 2001 fixant les règles générales de la construction que le ministère de l’habitat de l’urbanisme a procédé à la démolition des constructions des bâtiments sur des parcelles situées dans l’emprise du fleuve Niger à Sotuba, en Commune I du District de Bamako.

Pour la circonstance, le Directeur de suivi a relevé que de nos jours le lit du fleuve est occupé par des constructions illicites qui nous ramènent sur d’autres conséquences, notamment les inondations et la dégradation de nos voies. » A chaque fois qu’on occupe les berges du fleuve l’eau essaye d’emprunter d’autre voie« , a-t-il précisé.

A ses dires, avant de passer à l’acte nous avions lancé un numéro vert 80 00 11 78, il y a de cela une année au niveau de la cellule, pour permettre à la population d’alerter sur toutes les occupations illicites à travers la ville de Bamako.

«Dès lors que nous recevons des alertes sur le numéro vert, nous lançons une opération d’investigation sur le lieu en convoquant les propriétaires de ladite localité» a t-il souligné.

Cette opération est menée au niveau de la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat et à travers ses brigades.

A l’entendre, après cette investigation, on envoie les fiches à la direction régionale qui mène aussi des investigations. Si elle trouve l’espace illégalement occupé, nous faisons une demande d’autorisation administrative de démolition. » Dès lors que nous recevons l’autorisation, on procède à la démolition du lieu. J’invite la population à ne pas investir sur les espaces qui sont problématiques« , a-t-il conclu.

Yaya KANITAO

Source: l’Indépendant
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