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Le Triumvirat met déjà en garde : « Le dialogue politique inclusif ne sera pas tenu dans la cacophonie »
Publié le lundi 8 juillet 2019  |  Le Sursaut
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse du Triumvirat du Dialogue Politique Inclusif
Bamako, le 03 juillet 2019 dans la salle de conférence du Médiateur de la République. Installé le 25 juin 2019 par le président de la République, le Triumvirat en charge de la facilitation et de la conduite du Dialogue Politique Inclusif, a rencontré les hommes des médias dans le cadre d`une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé de la mission à lui confiée.
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Au bureau du Médiateur de la République, mercredi, les facilitateurs du dialogue politique inclusif (le triumvirat) ont ténu leur toute première conférence de presse. Sans langue de bois, à tour de rôle, le médiateur Baba Hakib Haïdara, l’ex PM, Ousmane Issoufi Maïga et l’ex ministre, Aminata Dramane Traoré, ont précisé les points saillants de leur mission. Cela tout en spéciant ce qui sera leur rôle dans le processus de dialogue politique inclusif. Dans un esprit de complémentarité, ils étaient pour l’occasion avec le président du comité d’organisation de ce processus, l’ex Ambassadeur, Cheick Sidy Diarra.
Cadrer les débats, éviter les débordements, converger les points de vues et tirer les meilleures idées pour une sortie de crise. Voilà, en espèces, ce que Baba Hakib Haidara et ses collaborateurs sont appelés à relever en termes de défis dans le cadre du dialogue politique inclusif.
Installés le mardi 25 juillet dernier à Koulouba, par le président de la République, les facilitateurs pour le dialogue politique inclusif ont fait leur 1ere sortie devant les hommes de média. C’était à faveur d’une conférence de presse tenue, mercredi au bureau du Médiateur de la République.
« Le pays a été crispé et les Maliens veulent de la décrispation » a déclaré Baba Hakib Haïdara.
Médiateur de la République et facilitateur en chef, Baba Hakib, a dans son propos liminaire, décrit la situation dans laquelle le Mali se trouve. Pour lui, le Mali, va très mal à l’aise dans son corps. « Il faut le soigner » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « C’est pourquoi, le Président de la République, ayant compris son peuple à travers la classe politique a décidé de la tenue du dialogue politique inclusif ».
Pour enlever toute équivoque, il a précisé que ce dialogue concernera l’ensemble du peuple malien. Il s’agit, dit-il de toutes les forces vives de la République sans aucune exception. « Notre mission est de veiller à ce que l’inclusivité soit respectée, de faire en sorte qu’il y ait plus d’adhésion » a-t-il précisé.
A ce niveau, il a souligné que les facilitateurs procéderont dès cette semaine à des écoutes auprès des forces vives. Cela, dit-il, dans le souci de préparer un état d’esprit favorable pour le dialogue.
Ensuite, il a soutenu que la parole sera donnée à toutes les forces vives. « Mais pas de cacophonie » a-t-il précisé. Dans un langage clair, il dira que les facilitateurs veilleront à ce qu’il n’y ait pas de débordement, de cacophonie encore moins d’injures durant tout le temps du dialogue. « Nous n’allons pas nous réunir, pour nous insulter » a-t-il donné comme assurance.
En marge de cette introduction liminaire du Mediateur Haidara, l’occasion a été opportune pour les hommes de média d’interroger le triumvirat sur plusieurs aspects de sa mission.
Dans ce volet, il a été question de la participation de Iyad Ag Agaly et Amadou Kouffa, à ce dialogue politique inclusif. Cette question a été répondue, par l’ancien, Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga.
Pour l’ex PM, le dialogue est ouvert à tout Malien désirant s’exprimer sur les sujets d’intérêt national. « Mais, est-ce que nous allons dialoguer avec des gens qu’on ne voit pas ? » a-t-il posé comme interrogation. Et d’ajouter : « Tout les Maliens qui viendront répondre à l’appel y participeront ».
Une autre préoccupation, non moindre s’est portée sur les garde-fous pour éviter l’exclusion. A cette question, Aminata Dramane Traoré a rassuré qu’il n’y aura pas d’exclusion, sauf ceux-là, qui se mettront à l’écart.
A sa suite, Cheick Sidi Diarra, répondant à la question du temps du dialogue politique inclusif, soulignera qu’une proposition de 3 jours à 18 mois a été faite dans un document, qui est en cours de validation.
Par Moïse Keïta



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