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INSTITUTION FINANCIERE : Vers une fermeture de la BMS ?
Publié le mardi 9 juillet 2019  |  La Sirène
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La Banque malienne de solidarité(BMS), géant de l’économie et des finances, traverse une grave crise depuis un certain temps. C’est le constat fait par des clients qui n’ont pas perdu de vue les dégâts causés par la mauvaise gouvernance, le clanisme et autres mauvaises pratiques qui tranchent avec les règles de bonne gestion d’une institution financières. Le constat est parti de la lenteur du traitement des dossiers des clients. A qui la faute ?

La question mérite son pesant d’or parce que les responsables de la BMS s’accusent mutuellement d’avoir mis l’institution bancaire dans de sérieux problèmes de trésorerie. D’un côté, la nouvelle équipe qui dirige la banque pense qu’elle a hérité d’une institution financière sur la banqueroute, une banque dont les caisses étaient quasiment vides à cause des mauvaises pratiques de ceux qui les ont précédés.

De l’autre, l’équipe dirigée par un certain Coulibaly est dans des histoires de clanisme et de règlement de compte. Entre ces deux clans, l’atmosphère est plus empoisonnée et les clients s’interrogent régulièrement sur l’issue que pourrait avoir la mauvaise voie empruntée par la BMS SA. Des hommes politiques à la base des opérations mafieuses ayant mis la BHM à genoux sont sur le point d’entrainer la BMS vers l’abime. Ceux qui en savent beaucoup sur le cas BMS expliquent que l’actuel directeur général a placé à ses côtés ses amis en écartant les hommes capables de mener à bien la mission de la banque. Faut-il alors comprendre que c’est cet état de fait qui écarte la banque de ses objectifs ? On en saura le dire…

Mais ce qui est une certitude, la BMS qui est sur le point de mourir était pourtant loin d’être un sac à problèmes il y a quelques années. C’est elle qui a sauvé la mise à des actionnaires désorientés lorsqu’elle a absorbé la Banque de l’habitat du Mali(BHM), une institution bancaire problématique. La BHM n’a pas survécu aux conséquences des pratiques malsaines induites par des milieux politiques dont le souci est loin d’être l’efficacité.

Les mêmes pratiques qui ont fauché la BHM sont à l’œuvre au sein de la BMS SA, surtout il est prouvé que celui qui le dirige est un fruit de la BHM. Les pratiques se nomment aujourd’hui copinage, clanisme et coups de pistons. Tenez, le fils d’un ancien gouverneur de Bamako a été recruté dans la boîte sans avoir même terminé ses études universitaires. Le bonhomme, dont le père a beaucoup fait parler de lui dans les milieux politiques pour s’être opposé à des marches de protestation, a acheté son diplôme sans avoir soutenu un mémoire de fin d’études encore moins un rapport digne de ce nom.

En attendant la chute prévisible de la banque, les clients commencent à chercher d’autres alternatives. Ceux qui peuvent éviter de faire des transactions le font volontiers, craignant leur argent ne soit bloqué dans une banque qui manque de sérieux et surtout de rigueur. Autre source d’inquiétude, ce sont les influences politiques, les mêmes qui ont tué la BHM
La Sirène
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