c’est arrivé hier lundi 8 juillet, peu avant 9 heures à Kidal. Un blindé du contingent béninois de la MINUSMA a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) à la sortie nord-ouest de la ville. Bien qu’aucun mort n’ait à déplorer, on évoque tout de même quelques blessés légers.
S’y ajoute que le blindé à bord duquel ils étaient a été très endommagé par la puissance de la déflagration.
De plus en plus, les casques bleus de la MINUSMA sont des cibles des terroristes aussi bien au Nord qu’au Centre du Mali. Il convient de rappeler que dans son dernier rapport trimestriel présenté devant le Conseil de Sécurité, en mai dernier, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a révélé que quatre soldats de la paix ont été tués et 12 autres blessés, durant les 12 attaques qu’ils ont subies au cours de cette période. Ce qui représente une baisse par rapport à la période précédente où on déplorait 17 tués et 40 blessés.
La plupart de ces attaques sont perpétrées à l’aide d’engins explosifs improvisés (EEI). Signalons que durant ces trois derniers mois dont couvre le rapport, on a enregistré 49 cas d’utilisation d’engins explosifs improvisés, dont 36 (soit 73%) se sont produits dans le centre du Mali.
Pour améliorer la sécurité des soldats de la paix, la MINUSMA a organisé à l’intention de plusieurs d’entre eux des sessions de formation à l’atténuation des risques liés aux explosifs. Lesquels n’épargnent pas les militaires maliens, les soldats français de Barkhane, les combattants des mouvements impliqués dans le processus de paix ainsi que les civils.