Le constat est alarment et très inquiétant. A cause de la gestion catastrophique et chaotique du président de la République IBK, voilà que tous les signaux affichent le rouge : la déchéance de l’intégrité du territoire depuis 2012 ; la partition de fait du pays; les tueries en masse sous le nez et à la barbe des gouvernants, dans l’impunité ; la montée du communautarisme; le dénigrement des guides religieux et leaders de communautés ; l’invitation de la religion dans le champ politique ; la montée de l’antagonisme entre acteurs privés et publics…
Qui d’entre nous n’est pas consterné, voire dépassé par l’ampleur des massacres et son évolution dans la 5ème région administrative de Mopti, devenue aujourd’hui un No man’s land. Allons-nous nous résigner à un sort tragique d’extermination, progressive par groupe ? Notre mutisme nous rend coupable de notre complaisance.
Sommes exempts de responsabilités ? Pensons-nous que d’autres viendraient se battre à notre place pour libérer notre territoire ?
La communauté internationale ou toute autre nation se donnerait un plaisir d’occuper notre territoire, et nous dominer, dès lors que nous sommes incapables de nous défendre. La vie est une rude compétition.
Nous n’avons pas à chercher un fautif autre que nous-mêmes ; ni un responsable en dehors de nous. Nous sommes victimes de nos erreurs et abus de gouvernance depuis des décennies, amplifiées par les prédateurs du mouvement démocratique. Il est un constat et une évidence que le poisson commence à pourrir par la tête.
Le premier soldat d’une Nation est son président. Tout porte à croire que celui actuellement au pouvoir, IBK, est l’ennemi Nº1 du Mali, au lieu d’en être le premier soldat. Il est complice et complaisant dans tout ce qui se passe ou en train de se tramer contre notre nation. Il n’a ni plan ni moyen ; ni solution ni volonté politique pour sauver la nation malienne. Jouisseur impénitent, il se pavane, comme si rien n’était, entre des cérémonies, dans un pays que lui-même a déclaré en état de guerre. C’est de l’insouciance caractérisé et du déni pour le peuple pour duquel il ne se sent nullement redevable.
IBK, avec ses pseudos partisans ou courtisans, a toujours clamé qu’il a hérité d’un pays en crise multiforme. Mais jamais le Mali n’avait connu de telles horreurs.
IBK avec d’autres compères, dont un récemment éjecté de son fauteuil, sont sensés servir le Mali, mais ils servent plutôt l’extérieur, au détriment du Mali. IBK et ceux-ci se refusent d’indexer un ennemi ou son mode opératoire, et bouillonnent à l’idée que les Maliens indexent la France comme étant l’ennemi Nº1. Celui qui se refuse à chercher, identifier et connaître son ennemi ne peut le combattre. Alors, le Mali ne recouvrera sa stabilité et la paix tant qu’IBK et ses compères seront au pouvoir.