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La force de réaction rapide canadienne au Mali est… lente à se matérialiser.
Publié le mercredi 10 juillet 2019  |  rcinet.ca
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Le Canada fait encore attendre l’ONU qui ne peut toujours pas compter sur la présence au Mali d’une force militaire de réaction rapide canadienne. Cela fait plus d’un an et demi que le premier ministre canadien Justin Trudeau en a fait la promesse solennelle lors d’un important sommet sur le maintien de la paix à Vancouver, en novembre 2017, mais l’ONU attend toujours qu’elle se réalise et que le contingent de 200 soldats se matérialise sur le terrain.

Il y a plus de 18 mois, le premier ministre avait aussi promis l’envoi d’une unité d’hélicoptères et d’un avion de transport pour effectuer des évacuations médicales rapides et sécuritaires au Mali.

Sur ce point, le Canada tient promesse depuis le mois d’août de l’an dernier et cet aspect des opérations est d’ailleurs sur le point de prendre fin au Mali.

Si le Canada n’a pas encore inscrit officiellement la force de réaction rapide dans une base de données des Nations unies sur les engagements des nations en matière de maintien de la paix, des sources aux Nations unies et au ministère de la Défense soutiennent qu’un accord serait presque conclu et il se pourrait que la force de réaction rapide canadienne entre en action le mois prochain.

Selon l’ONU ce genre de forces de réaction rapide constituent l’une des exigences « primordiales » pour les missions de maintien de la paix dans le monde, afin de protéger les civils et faciliter la distribution de l’aide humanitaire. Ces unités ont été déployées ces dernières années en République démocratique du Congo et en République centrafricaine, où elles ont dû affronter différents groupes armés alors que l’ONU cherchait à assurer la sécurité et la stabilité.


Cette image a été modifiée numériquement pour des raisons de sécurité opérationnelle. Des membres de l’équipe de patrouille à long rayon d’action néerlandaise chargent des pseudo blessés à bord d’un hélicoptère CH-147 Chinook canadien lors d’un exercice d’évacuation médicale, à l’appui de l’opération Présence Mali, aux environs de Gao au Mali. (Photo : Cplc Jennifer Kusche)

Un an de présence militaire canadienne au Mali




L’arrivée à la fin du mois de juin 2018 d’une douzaine de Casques bleus canadiens marquait le début officiel de la mission des casques bleus canadiens dans cet État d’Afrique occidentale.

Ottawa fournit depuis deux hélicoptères de transport CH-147 Chinook pour le soutien logistique et les évacuations sanitaires, ainsi que quatre hélicoptères armés CH-146 Griffon arrimés à la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

Cette mission malienne marque le retour des militaires canadiens en Afrique depuis le génocide rwandais de 1994.


Pourquoi une mission des Casques bleus de l’ONU au Mali?
Le Mali est déchiré par des conflits depuis une rébellion dans le nord et un coup d’État plus au sud dans la capitale en 2012. Le nord du Mali est alors tombé sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
Cette crise politique est aggravée ces dernières années par la pauvreté, la sécheresse et l’afflux de djihadistes islamistes.
Certes, les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières.
L’installation dans le nord du pays de groupes islamistes venus d’Algérie voisine ne fait qu’exacerber les tensions.
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