Le pays est en proie à une escalade de la violence entre jihadistes et milices d’autodéfense ou para-étatiques.
Au Mali aussi, c’est un président « de gauche » qui tient les rênes du pouvoir. Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé « IBK », dont le parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), est membre de l’IS, a été élu en 2013 avec le soutien de la France et réélu en 2018 à l’issue d’un scrutin très contestable. À Bamako, les manifestations sont la plupart du temps autorisées, la presse est relativement libre et il n’y a pas d’opposants en prison. Mais, parmi les nombreux scandales politico-financiers qui ont éclaté ces…
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