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Ce qu’il faut savoir sur les préparatifs des examens à GOUNDAM et MÉNAKA
Publié le jeudi 11 juillet 2019  |  sahelien
Célébration
© aBamako.com par Momo
Célébration du 26 mars par L`association des élèves et étudiants du Mali (AEEM)
Bamako, le 29 mars L`association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) célèbre le 26 mars à travers un débat sur ses origines et objectifs sur la coline du savoir
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Au Mali, l’année scolaire a été prolongée suite aux grèves à répétition des enseignants. Les examens sont prévus fin juillet et au mois d’août. Les préparatifs se poursuivent au moment où l’hivernage s’installe



A l’école Youba Kary Sidibé de Goundam, le programme est presque épuisé selon son directeur. « Nous sommes en pleine préparation des épreuves du DEF avec les candidats. Nous avons établi un calendrier spécial qui nous a permis de concentrer nos efforts sur les candidats en vue de leur préparation. Nous avons deux trimestres d’évaluation à notre actif », indique Mahamane Abdoulaye Cissé, directeur d’école.



Aminata Cissé et Mahamadou Haïdara font partie des 115 candidats au Diplôme d’études fondamentales (DEF) à l’école Youba Kary Sidibé. Après les cours, ils poursuivent la révision à la maison. « On a formé des groupes pour faire des exercices dans différentes matières surtout en mathématiques », souligne Aminata. Et à Mahamadou d’ajouter : « les après-midi à la descente, nous allons au terrain de basketball pour apprendre nos leçons et la nuit, on fait des exercices ».

Selon le chargé des examens à l’académie de Ménaka, 374 candidats sont inscrits au DEF et 663 au bac. D’après un directeur d’école, certains élèves ne viennent plus surtout à l’approche de la saison pluvieuse.

« Ménaka est une zone de nomadisme et, une fois que les pluies tombent, les parents se déplacent et les enfants sont obligés de les suivre. Nous avons déjà constaté cet état de fait dans les classes. Vous m’avez trouvé dans la classé de 7è année, la moitié des élèves est absente. En 9è année, c’est quasiment pareil. Beaucoup ne viennent plus. Pour le moment, nous sommes un peu étonnés, je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que les enfants n’allaient pas du tout venir, mais d’autres sont là, sereins, ils travaillent. S’il ne pleut pas beaucoup d’ici le 29 juillet, nous pensons que ceux qui sont au sérieux vont continuer à venir et travailler normalement », explique-t-il.



En plus de ces difficultés, des milliers d’enfants sont privés d’écoles, au nord et au centre du Mali, à cause de l’insécurité.

Almoudou M. Bangou, Mohamed Ag Issafeytane, Sory Kondo


Source: Sahelien
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