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Aboubacar Fomba, président du parti ADEPM: « IBK est le seul et unique responsable de ce que nous vivons »
Publié le vendredi 12 juillet 2019  |  Info Matin
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Le parti ADEPM a choisi d’être un allié sincère au président de la république sinon ses amis.

Notre alliance ne s’échange pas contre le mensonge ni pour se faire plaire encore moins pour l’octroi de postes.

Notre alliance est une alliance véridique et loyale c’est pourquoi nous disons haut ce que les autres disent plus bas.

Et nous rappelons au président de la république IBK qu’il est le seul et unique responsable de ce que nous vivons au Mali. Pour renverser la tendance et ne pas prendre la responsabilité historique de la partition du MALI voilà ce qu’il doit faire :

1_ Annuler l’accord de défense militaire entre la France et le Mali pour revenir à la coopération militaire.

2_ organiser une conférence nationale inclusive souveraine sur toutes les questions relatives à la vie de la nation malienne y compris l’accord d’Alger.

Inviter tous les fils du pays y compris Iyad Agaly et le clan de Kouffa pour discuter de la refondation du Mali.

Les conclusions de cette conférence serviront de feuilles de route pour la gestion future du Mali.

Un gouvernement de transition sera mis sur place pour exécuter les conclusions de la feuille de route.

3_Annuler la prorogation du mandat des députés et mettre fin à la prolongation chronique du mandat des conseillers de cercles et régionaux.

4_ Annuler le décret créant les autorités intérimaires et les remplacer par des délégations spéciales dont les pouvoirs sont limités.

5_mettre l’accent sur la politique de défense militaire bien définit permettant aux FAMA de jouer leur rôle régalien.

6_ Faire de l’exemplarité et de la redevabilite le pilier du fonctionnement du gouvernement en luttant contre la corruption, l’impunité et le clientélisme.

7_mettre en place une assemblée constituante composée des partis politiques de l’opposition, de la majorité et de la société civile.

Tous les anciens premiers ministres doivent figurer dans cette assemblée constituante.

Retenons dès lors que l’Etat devient incapable d’assurer la sécurité sur son territoire, il devient illégitimité et cette illégitimité est l’argument essentiel pour organiser une transition mettant fin aux considérations politiques d’où le terme sursaut national.

Voilà encore et une fois des propositions de sorties de crise pouvant être amendées.

Accord de défense militaire

Ils ont préféré protéger leur pouvoir en acceptant la partition du MALI et le néocolonialisme français, à travers l’accord de défense militaire entre la France et le Mali, signé le 16 juillet 2014.

L’accord de défense militaire entre la France et le Mali s’inscrit dans une logique de maintien de l’ordre et de la protection du pouvoir contre la déstabilisation.

Pour comprendre l’accord de défense militaire par définition est un texte intergouvernemental qui prévoit l’aide ou l’assistance militaire d’un pays auprès d’un autre en cas de menace ou d’agression.

Donc, elle traduit l’incapacité d’une partie à pouvoir assurer par ses propres moyens, la mission régalienne pour ses forces armées de défendre la sauvegarde de l’intégralité du territoire de la république.

Dans le cas du MALI, cet accord défense permet à la France de prendre part à la préparation et l’exécution d’opération de guerre, de maintien ou de rétablissement de l’ordre ou de légalité au Mali.

Donc, la France prend en otage notre souveraineté militaire sur notre propre territoire, car possédant la mobilité sur tout le territoire malien.

À travers l’accord de défense militaire, l’armée française peut faire un coup d’État au président de la république sous prétexte d’un maintien de l’ordre comme elle peut s’opposer à toute insurrection populaire ou déstabilisation du régime sous le prétexte de maintien de l’ordre.

Par contre, l’accord de coopération que le Mali avait signé avec la France, le 6 mai 1985, était focalisé sur la formation technique et disait dans son article 2 : les formateurs militaires français «ne peuvent en aucun cas, prendre part à la préparation et l’exécution d’opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l’ordre ou de légalité au Mali».

Donc, cet accord était purement technique et sur la formation de l’armée Malienne contrairement à ce que certains se pavanent pour dire c’est le même accord c’est faux et c’est que du mensonge pur et dur.

La politique de défense d’un Etat étant l’ensemble des grandes options et principes politiques, stratégiques et militaires qu’il définit et adopte en vue d’assurer sa défense.

Les pays, dans leurs relations de coopération internationale, peuvent signer trois types d’accords :

1_L’accord de défense militaire ;

2_l’accord de coopération militaire ;

3_l’accord de maîtrise des armements.

En conclusion, le gouvernement malien a confié, par sa bonne volonté, notre souveraineté militaire à la France avec comme argument l’insuffisance de l’accord de coopération militaire du 6 mai 1985 qui empêchait la France d’intervenir militairement au Mali.

Et puisque la partie maintien de l’ordre de l’accord de défense militaire permet aussi de lutter contre la déstabilisation du régime en place, cela a précipité la signature.

L’armée française se permettant tout est devenue roi sur le territoire malien empêchant même notre armée de se mouvoir et au lieu de protéger le Mali contre les agressions se met aussi dans une logique de partition de ce pays.

Dans tous les cas, les autorités maliennes ont trahi la mémoire du père de l’indépendance et des martyrs de 1991 ainsi que tout le peuple malien.

Nous devons empêcher, par tous les moyens, le renouvellement de la signature si ce n’est déjà fait puisse que c’était prévu pour 5 ans.

Le tribunal de l’histoire en jugera.

Aboubacar Fomba, président du parti ADEPM

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