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EDITO : IBK et les élections !
Publié le lundi 15 juillet 2019  |  Carrefour
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le Président IBK n’est pas à son premier forfait dans l’organisation des élections. Déjà en 1997 en sa qualité de Premier ministre il devait organiser les élections législatives et la présidentielle. Au moment, où il faisait croire au Président Alpha, que tout allait bien, il y a eu un fiasco dans l’organisation, les listes électorales posaient des problèmes, des bulletins de vote n’étaient pas arrivés à destination. Le Président Alpha en 1997 a été mal élu à cause de la mauvaise organisation faite par IBK et son gouvernement après que 23 milliards F CFA soient dépensés pour tenir une mauvaise élection. La commission électorale nationale indépendante (CENI) était à l’époque dirigée par Maitre Kassim Tapo, en sa qualité de représentant de l’ordre des avocats du Mali.

Voilà que sous son magistère de président de la République que la même situation se présente au peuple malien. L’un des critères de la démocratie en Afrique est la tenue régulière des élections, grâce auxquelles le peuple désigne ses représentants. La tare de notre démocratie en Afrique en général est qu’elle se limite à la propagande électorale et à des élections, étant entendu que le véritable sens du terme de démocratie semble être perdu en réalité.



La démocratie dans son ensemble doit avoir un axe autour duquel elle doit graviter, c’est-à-dire des systèmes politiques pour le choix et le remplacement des autorités politiques, libres et équitables. Même là, le Président IBK a été incapable de tenir les élections au niveau des cercles, au niveau des assemblées régionales et au niveau de la représentation nationale. Deux fois de suite, les élections communales ont été reportées. Même si elles se sont tenues, par la suite, il faut noter qu’elles ont été partielles, car plus de 50 communes n’ont pas été concernées.

Voici que pour les législatives, nous sommes déjà à deux reports de dates. IBK a-t-il peur de perdre sa majorité avant la révision constitutionnelle qu’il veut faire à tout prix ? Il doit savoir que dans toute démocratie représentative les élections sont le moyen ou le mécanisme par lequel le peuple peut se prononcer sur les individus qui les représentent et qui s’expriment en son nom sur des politiques différentes.

Que dire donc de la qualité de notre démocratie, si IBK ayant été mal élu n’arrive plus à organiser les élections législatives ? Qui peut dire que le Mali est un pays démocratique ?

Source: Le Carrefour
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