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36ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord/ La Plateforme sanctionnée dû aux dissensions en son sein
Publié le mardi 16 juillet 2019  |  Le Républicain
Clôture
© aBamako.com par AS
Clôture de la 26e session du comité de suivi de l`accord pour la paix et la réconciliation
La cérémonie de Clôture de la 26e session du comité de suivi de l`accord pour la paix et la réconciliation au Mali le 26 Juin 2018.
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Hier, lundi 15 juillet 2019, le Comité de suivi de l’accord (CSA) a tenu au CRES de Badalabougou sa 36ème session ordinaire. Cette session intervient au moment où il y a une sérieuse dissension au sein de la Plateforme et qui risque de « déborder négativement sur le processus de mise en œuvre de l’accord ».

Au cours de la rencontre, les membres de la Plateforme ont décidé de quitter la salle. «Afin de faire preuve de fermeté à l’égard des comportements de cette nature que je considère personnellement immature, irresponsable, le CSA a décidé à son unanimité de ne pas payer les indemnités dues au titre du mois de juillet à tous les membres de la Plateforme », a souligné le président du CSA, Ahmed Boutache.

Outre le président du CSA, l’Algérien Ahmed Boutache, plusieurs autres personnalités ont pris part à cette rencontre dont le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine BOUARE. «Nous avons échangé sur la nouvelle feuille de route qui comporte des actions précises adossées à un calendrier précis et à une budgétisation claire des opérations inscrites.

Nous avons également abordé le nouveau mandat de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali) tel que défini dans la Résolution 2480 (2019) du conseil de sécurité. Nous avons également échangé sur la visite de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés. Et enfin, nous avons échangé sur les recommandations du CSA du haut niveau qui s’est tenu à Bamako à mi-juin dernier et sur les modalités de mise en œuvre de ces recommandations », a déclaré le président du CSA, Ahmed Boutache. Avant de déplorer la dissension qui existe actuellement au sein de la Plateforme.

Selon lui, cette dissension « indescriptible » risque de déborder négativement sur le processus de mise en œuvre de l’accord. En outre, il a exprimé son indignation le fait que les éléments de la Plateforme ont décidé de ne pas participer à cette session. « Malgré qu’ils aient quitté la salle et que nous ayons pu, malgré tout, tenir les travaux de la session en toute tranquillité, en toute sérénité, va leur montrer, j’espère et faire comprendre que le cimetière regorge des gens indispensables et que lorsque des éléments perturbateurs débarquent d’un train, cela n’empêche pas celui-ci de poursuivre sa course vers sa destination finale.

Afin de faire preuve de fermeté à l’égard des comportements de cette nature que je considère personnellement immature, irresponsable, le CSA a décidé à son unanimité de ne pas payer les indemnités dues au titre du mois de juillet à tous les membres de la Plateforme », a précisé le président du CSA, Ahmed Boutache. Par ailleurs, il dira que le CSA a décidé de réactiver les consultations de façon pleine et plus efficace, les consultations intersessions entre les membres de la communauté internationale et les membres du mécanisme de dialogue tripartite ainsi que le comité de co-président des sous comités thématiques en vu d’une meilleure coordination de leurs activités.

Rappelons que lors d’un point de presse en date du 2 juillet 2019 à la Maison de la presse de Bamako, la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014, signataire de l’Accord d’Alger, a décidé de se débarrasser de son porte-parole maître Harouna Toureh. «Conscient du danger que représente le changement d’agenda, qui vient s’ajouter à tout ce qui précède, nous présidents des mouvements qui constituent la CMFPR , déclarons solennellement, publiquement et officiellement, et après en avoir informé par écrit le chef de file de la médiation internationale, toutes les autorités du Mali, l’opinion nationale et internationale, que monsieur Touré ne nous représente plus », a déclaré un membre de la CMFPR, Abdramane Maïga, lors du point de presse le 2 juillet 2019 à Bamako.

Aguibou Sogodogo
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