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Plan de sauvetage de l’école: Ségou fin prêt pour finir l’année en beauté
Publié le mardi 16 juillet 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par A.S
Démarrage des examens du DEF
Bamako, le 06 juin 2016. Les examens du Diplôme des études fondamentales (DEF) ont démarré sur toute l`étendue du territoire.
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Le ministre de l’Éducation nationale, le Dr Témoré Tioulenta, et son homologue ministre délégué chargé de la Promotion et l’intégration de l’enseignement bilingue, Moussa Boubacar Bah, en compagnie de certains membres du cabinet, étaient ce 11 juillet en visite dans plusieurs établissements scolaires de la Cité des Balanzans. Après avoir rencontré autorités scolaires, administration centrale, collectivités et partenaires de l’école, le ministre Tioulenta n’a pas caché sa satisfaction de voir que Ségou a tout donné pour finir l’année en beauté.

Ce jeudi 11 juillet, dans l’enceinte du lycée public de Sébougou, l’atmosphère est aux retrouvailles. En compagnie des représentants de l’exécutif régional, comme le directeur de cabinet du gouverneur de la 4e région et le préfet du cercle de Ségou, des élus et des responsables des structures scolaires, le ministre de l’Éducation nationale, Témoré Tioulenta, et le ministre délégué chargé de la Promotion et l’intégration de l’enseignement bilingue, Moussa Boubacar Bah, instaurent un dialogue direct avec des élèves en classe.

C’est dans une classe de terminale (TSS) que la visite de terrain débute. Face aux élèves, le ministre Tioulenta a toujours de quoi détendre l’atmosphère : «Vous êtes jeunes, et c’est vous l’avenir de notre pays. C’est donc à vous de le construire par votre engagement patriotique et par votre abnégation pour le travail». Les premiers mots du ministre Tioulenta galvanisent l’auditoire de jeunes scolaires qui n’ont eu aucune difficulté à échanger avec leur hôte de marque.

L’hymne national du Mali est entonné par les jeunes élèves, comme le souhaite le ministre Témoré qui en profite pour titiller leur fibre patriotique.

Au lycée public de Sébougou, comme à l’Institut de formation des maîtres (IFM) de Ségou qu’il visite, avec sa délégation, le ministre Tioulenta échange avec les élèves, retrouvés en classe avec le professeur du jour, sur le sens du devoir accompli, l’engagement patriotique et le respect dû aux enseignants en classe ou au dehors. Aux élèves, il déclare qu’il vient «féliciter et remercier les enseignants pour leur engagement en faveur de l’école, car ils ont compris que le devenir des enfants passe par là».

C’est donc aux élèves, clame-t-il, de «faire maintenant le sacrifice» pour mériter une telle considération. Dans chaque classe visitée, le ministre Témoré insiste sur le mérite scolaire, l’amour du pays et le respect scrupuleux envers le maître. Dans la première année préscolaire de l’IFM, la responsable de classe émerveille son hôte du jour en affirmant que le choix de servir comme enseignant, pour elle et ses camarades de classe, n’est pas anodin parce qu’il émane du caractère sacerdotal de ce «métier valeureux», par lequel le savoir est transmis à «l’homme pour le confort du pays et même de l’humanité».

Autres établissements scolaires, autre ambiance studieuse : le lycée privé franco-arabe Anouar, où les candidats passaient le bac blanc, et le Groupe scolaire Tiécoura Coulibaly, un véritable bastion scolaire avec ses trois premiers cycles et ses deux seconds cycles. Sur ces deux sites, le ministre Témoré a des échanges vifs et animés avec les scolaires sur les meilleures pratiques en classe, l’amour du drapeau national et son corollaire d’engagement citoyen.

Au lycée franco-arabe Anouar, le ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation chargé de la Promotion et de l’intégration de l’enseignement bilingue, Moussa Boubacar Bah, évoque le devenir de ce secteur dynamique du système éducatif qui doit connaître une réelle et profonde amélioration pour le confort des enfants du Mali.

L’autre temps fort de cette visite de terrain, c’est la rencontre d’échanges que les deux ministres ont avec l’administration scolaire de la région de Ségou. Dans la salle de conférence de l’Académie d’enseignement, réunis au grand complet, les responsables de structures scolaires, directeurs d’Académies, directeurs de Cap, proviseurs, directeurs d’écoles, font le point de l’état de progression des mesures de sauvetage de l’année.

A la satisfaction générale, les choses se déroulent bien ici : les élèves sont en classe et les enseignants travaillent à achever les programmes, selon un rythme bien suivi. En leur exprimant les remerciements et les félicitations du président de la République et du Premier ministre, pour le sacrifice consenti pour la cause des enfants, le ministre les exhorte à être plus proches des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes. Cela, dit-il, pour maintenir la bonne cadence à l’école.

C’est avec les partenaires de l’école, préfets, élus, collectivités, responsables scolaires, représentants de services publics, promoteurs d’écoles privées, parents d’élèves, autorités traditionnelles, syndicats que la visite ministérielle tient toutes ses promesses avec les perspectives nouvelles qui ont été annoncées pour l’école.

Parmi ces mesures phares, outre celles visant à la valorisation de la fonction enseignante, un point d’honneur est fait sur la montée des couleurs à l’école.

Pour le ministre de l’Éducation nationale, cela doit rythmer au quotidien la vie de l’école : la montée des couleurs avant la rentrée dans les salles de classe. «C’est très grave de voir un établissement scolaire, le lieu de formation des enfants, où le drapeau national ne flotte pas», déplore-t-il, avant d’engager les acteurs de l’école à un respect sans faille des couleurs nationales, en ce sens qu’il s’agit d’apprendre et d’aimer le pays aux enfants qui en deviendront les citoyens-bâtisseurs demain.

Source : CCOM/MEN
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