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Sanctions américaines contre les dirigeants d’un groupe malien lié à Al-Qaïda
Publié le mardi 16 juillet 2019  |  Le Figaro
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© AFP par Timothy A. CLARY
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Les Etats-Unis ont infligé ce mardi des sanctions à deux responsables de la principale alliance djihadiste liée à Al-Qaïda au Sahel, après une attaque meurtrière contre un camp militaire au Mali en mars.
Ba Ag Moussa, un ancien officier déserteur de l’armée malienne, est associé au «Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM)» dirigé par le chef radical touareg malien Iyad Ag Ghaly. Ce groupe djihadiste est visé par des sanctions depuis septembre 2018, et son chef depuis février 2013, a précisé le ministère américain du Trésor dans un communiqué.

«En tant que dirigeant du GSIM, Ba Ag Moussa contribue directement à la violence et à l’instabilité alimentées par le terrorisme d’Al-Qaïda», a affirmé la sous-secrétaire au Trésor, Sigal Mandelker. Selon Washington, Ba Ag Moussa est impliqué dans l’attaque contre un camp militaire malien à Dioura le 17 mars, qui a fait près de 30 morts, dont 26 soldats. Mais le GSIM, qui a revendiqué l’attaque, a affirmé qu’elle avait été menée par des combattants du prédicateur radical peul Amadou Koufa, actif depuis 2015 dans cette zone. Un autre cadre du groupe, Ali Maychou, est également placé sur la liste des sanctions, qui comprennent un gel de leurs avoirs et des interdictions de commercer avec des Américains.

Le nord du Mali était tombé en 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. La force Barkhane mobilise quelque 4500 militaires dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). Malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes, des zones entières du Mali échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU. Depuis, les violences se sont propagées du nord vers le centre, voire parfois le sud.
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