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Atrocités sur les maliens de la Diapora: Le torchon brûle entre le CSDM et le ministre Koïta
Publié le mercredi 17 juillet 2019  |  Le Soft
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2014. L`URD a organisé une conférence de presse sur les principales questions d’intérêt national au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la cérémonie était présidée par son parrain M. Soumaila CISSE.
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Pour le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, la visite du 18 au 28 juillet prochain, soit 10 jours, que s’apprête à effectuer le ministre Amadou Koïta des Maliens de l’Extérieur aux USA est inutile. Au regard des détentions en prisons et des exécutions de ses compatriotes en Libye, Algérie et Mauritanie.



Les Maliens de la diaspora ne cessent d’être à la merci de prisons de leurs pays d’accueil. Le phénomène est légion dans certains pays maghrébins : l’Algérie et la Libye, ainsi que la Mauritanie.



Selon le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara, « ils sont 34 Maliens à séjourner dans la prison en Mauritanie récemment, dont seulement 17 libérés ».



Cette révélation qui frise la chasse à l’homme, surtout en Mauritanie, a été au cœur d’un point de presse animé par la structure la dimanche 14 juillet.



«Nous avons le regret de constater que rien n’a été entrepris et pire encore, la situation s’est généralisée avec des conditions de détention de plus en plus dramatiques», a précisé Monsieur Haïdara. Qui dénonce l’inaction des autorités maliennes à entreprendre des démarches auprès des pays où ces cas font bruit.

Le cas de la Lybie franchit le rubicond, a soutenu le conférencier, selon lequel les Noirs d’Afrique sont devenus des moutons sacrificiels. Tout récemment, a-t-il révélé, 120 des peaux noires arrêtées dont « 107 subsahariens exécutés », parmi lesquelles le président du CSDM de Tripoli, Aliou N’Daou.



« Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y a des Maliens et des Maliens de seconde zone. Ce pays s’est illustré, dans un passé récent, par un comportement abominable de traite négrière dans laquelle la vie d’un migrant malien ne dépassait 200 mille FCFA », a déclaré le président du CSDM.



Parlant du cas algérien, ce pays a, le 13 juillet dernier, procédé à l’arrestation de 60 Maliens qui furent alors amenés dans un camp de gendarmerie du quartier Del Ibrahim en Alger. Et le président du CSDM de préciser : « Ces personnes arrêtées ont été transportées manu militari vers ce camp, légèrement habillées et sans aucun effet personnel, ni même leurs ressources financières durement acquises ».



Selon Monsieur Haïdara, la liste de détenus maliens en Algérie pourrait s’allonger de nos jours avec le rapatriement par la France d’une vingtaine des Maliens.



Au regard de cette situation, le CSDM dit ne pas comprendre l’agenda du ministre de tutelle Amadou Koïta des Maliens de l’extérieur qui privilégie son agenda de 10 jours aux USA au lieu de venir au secours de ses compatriotes qui croupissent dans les prisons mauritaniennes, algériennes et libyennes.



«Si ce voyage se maintient, nous sommes fondés à poser la question de l’utilité du département ministériel, chargé des Maliens établis à l’extérieur dont la vocation première et apparente est leur protection avec leurs biens », a conclu Mohamed Chérif Haïdara.



D.C.A
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