L’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) et l’Association pour les jeunes enfants communicateurs (APJEC), en partenariat avec l’UNICEF, ont tenu un atelier national des deux jours sur le « journalisme sensible au genre ». C’est sous l’égide du ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, porte-parole du gouvernement, Yaya SANGARE, que cette session de formation a eu lieu à la direction nationale de l’AMAP.
Cet atelier s’inscrit dans la vision de l’alliance AMAP, UNICEF et APJEC, celle d’établir une compréhension commune de la problématique de l’image de l’enfant dans les médias. Il avait regroupé des participants venus de Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.
Le ministre de la Communication s’est réjoui de la tenue cette formation qui, pour lui, va permettre de mieux comprendre le concept «le journalisme sensible au genre» peu compris très souvent. Selon le ministre de la Communication, « faire du journalisme sensible au genre, ce n’est pas seulement éviter la reproduction des représentations négatives et autres stéréotypes, ou travailler sur l’égalité des sexes, ou faire la promotion des droits des femmes et des hommes. Mais aussi et surtout travailler sur les couches les plus vulnérables de la société dont le maillon le plus faible de tous reste nos enfants ».
Saluant l’initiative, le ministre estime qu’aujourd’hui, le vrai chalenge est comment promouvoir le droit à la participation des enfants en leur assurant une plus grande place dans nos médias après 30 ans de la convention relative aux droits de l’Enfant. Dans ce combat, Yaya SANGARE rassure ses partenaires de l’engagement de son ministère bien que son pays soit très préoccupé par la montée de la violence dans certaines régions, causant des conséquences néfastes sur le bien-être des enfants.
Espérant que ce projet contribuera à faire connaitre les avis, les préoccupations, les suggestions des enfants sur leur propre situation, le ministre de la Communication a invité les formateurs à une meilleure formation des enfants à l’écriture journalistique. Condition si ne quoi non pour les enfants à mieux se faire entendre dans nos médias et à lever haut la plume pour défendre et promouvoir les droits des enfants.
Rappelons que la cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée par la signature du protocole tripartite par les représentants de l’AMAP APJEC et UNICEF, présenté au ministre de la Communication.
Oumar SANOGO