Contrairement à la vision des plus hautes autorités nationale, M. Mohamed Simpara, qui se présente comme un citoyen malien indigné par gouvernance de son pays, et surtout par la présence des forces étrangères au Mali, notamment celle de la Minusma, appelle à la mobilisation pour les pousser dehors.
Pour lui, le camp de la Minusma logé à Sénou, zone aéroportuaire, constitue un réel danger pour les populations, et cette présence est inopportune d’autant qu’il considère que la force onusienne est plus pyromane et apporte plus de problèmes que de solutions.
M Simpara appelle les Maliens à une mobilisation nationale, patriotique afin de ‘déloger’ le camp de la Minusma de l’aéroport, mieux ‘‘renvoyer les forces étrangères hors du Mali’’.
Pour mieux marquer le coup, Mohamed Simpara et ceux qui partagent ses idées appellent à une grande mobilisation dans un bref délai qui commencera par un ultimatum pour que les forces étrangères quittent définitivement le Mali. Aux dires de Monsieur Simpara, la communauté internationale est responsable de la situation d’insécurité générale actuelle de notre pays.
« Ce sont eux les terroristes, avant leur venue, on vivait en paix. Nous nous devons de nous défendre et personne ne viendra le faire à notre place. Nous n’avons qu’un seul pays, c’est le Mali », charge Monsieur Simpara qui se s’interroge déjà sur la notion de souveraineté du Mali. Pour lui, l’heure est à la conscientisation, à la mobilisation et à l’union nationale pour libérer le Mali.
Mohamed Simpara et ses paires projettent de manifester jusqu’à satisfaction totale de leurs doléances. Dans cette optique, en plus de la grande mobilisation prévue, le dimanche 14 juillet dernier, date d’anniversaire de la France, le mouvement projette d’autres activités pour se faire entendre.
« Seul le peuple peut actuellement libérer et sauver le Mali », dira-t-il. Signalons que M. Simpara a mobilisé de quelques jeunes, le 14 juillet, date d’indépendance de la France, pour dire non à ce qu’il appelle le néocolonialisme.