La capitale malienne abrite du 16 au 17 juillet 2019, la huitième réunion du Conseil Africain des Régulateurs de l’Alliance Smart Africa (CAR VIII). La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre internationale était sous la présidence du ministre de l’économie numérique et de la prospective, Mme Kamissa Camara, le Directeur Général de l’Alliance Smart Africa, Laciné Koné et du Président de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP), Cheick Sidi Mohamed Nimaga.
Plusieurs délégués des Etats membres sont venus pour ces travaux. Ainsi, durant deux jours cette rencontre servira de cadre pour faire évoluer l’organisation, éplucher les statuts et de dégager un plan triennal. Dans son intervention, le Président de l’AMRTP, Cheick Sidi Mohamed Nimaga, a remercié les Etats membres de la confiance portée au Mali pour abriter cette réunion. Selon lui, l’importance et l’intérêt du secteur des communications/TIC dans lequel ils œuvrent n’est plus à démontrer du fait qu’il est loisible de constater la priorité que les Chefs d’Etats accordent aux TIC comme vecteur essentiel de développement des pays pris individuellement mais aussi de l’ensemble du continent. Par ailleurs, il dira que ce huitième réunion du Conseil Africain des régulateurs de l’alliance est un tournant décisif dans l’exécution des taches qui leurs ont été confiés et qui va permettre à l’instance générale d’atteindre son objectif spécifique qui est celui de mettre à disposition les instruments juridiques nécessaires à la poursuite de ses missions d’assistance et de soutien aux Etats membres de l’Alliance Smart Africa.
Au dire du Directeur Général de l’Alliance Smart Africa, Laciné Koné, Smart Africa bénéficie aujourd’hui d’un très grand support politique au niveau des Chefs d’Etats pour l’engagement de transformer l’Afrique en un marché numérique unique. Pour lui, cet engagement est le résultat de l’adoption du manifeste de Smart Africa. Plus loin, il a souligné que pour pouvoir atteindre ces objectifs, tout se repose sur l’harmonisation de la régulation. « Pour une transformation véritable de l’Afrique, il est temps que les régulateurs commencent à réfléchir à une transformation fondamentale de notre économie », a-t-il déclaré.
Pour le ministre de l’économie numérique et de la prospective, Mme Kamissa Camara, l’Alliance Smart Africa résulte d’une volonté politique manifeste de l’ensemble des Chefs d’Etats à faire des TIC un levier de développement pour le continent. A l’en croire, ici, au Mali, les TIC constituent un secteur stratégique de développement et qu’ils sont déterminés à en faire le socle du développement socioéconomique et culturel du pays. En outre, le ministre a précisé que les risques liés à l’utilisation des TIC sont autant de défis qui ne peuvent être atteints que dans le cadre d’une synergie entre les acteurs nationaux, la coopération internationale.