Centre de santé de référence de la commune I, le centre ‘’Dr Koniba Pleah’’ est en train de devenir un véritable marché à ciel ouvert (vol des médicaments des patients, escroqueries et arnaques sont le quotidien des patients qui ont la malchance de jeter leur dévolu sur ce centre qui jadis était l’espoir des habitants de la commune I et environs. Le centre est aujourd’hui devenu un espace où des blouses blanches sucent le sang des patients avec des pratiques malsaines et déshonorantes.
Le Centre de Santé de Référence de la Commune I du district de Bamako est infesté par le virus des ‘’médecins commerçants’’ qui ont sûrement prêté le serment d’Hippocrate non pas pour épargner les patients des douleurs et faire honneur à la déontologie médicale mais pour les arnaquer. Avant d’être érigé en centre de santé de référence, la maternité de Korofina a fait la fierté des habitants de ce quartier et de toute la commune I sous les ordres du Dr Nana Kadidia qui a longtemps dirigé la maternité avec des résultats à la hauteur des attentes des patients. Ce temps semble révolu, et une nouvelle vague de médecins semblent prendre la relève non pas pour marcher sur les traces de leurs devanciers, mais pour se faire de l’argent sur le dos des pauvres malades qui n’ont le plus souvent que leurs yeux pour pleurer. Du service d’accueil à la médecine générale en passant par la maternité, l’oto-rhino-laryngologie (L’ORL) ainsi que le service hospitalier, des pseudos-médecins arnaquent des patients à ciel ouvert et n’hésitent pas à prescrire des médicaments dont ils sont seuls à posséder pour les revendre à d’autres patients et cet argent tombe directement dans leurs poches. Même pour connaitre son taux de glycémie aléatoire, certains médecins de ce centre qui ont surement oublié le sens du serment d’Hippocrate prêté non pour soigner, mais pour arnaquer les patients s’adonnent à cœur joie en cette pratique qui ne les honorent point. Nos structures sanitaires n’ont pas besoin de ces « médecins commerçants » qui ont leur place au grand marché de Bamako plutôt que dans un centre de santé. Cette pratique ne fait pas honneur à la réputation de ce centre de référence et le médecin chef doit poser un diagnostic afin de soigner le mal qui gangrène le centre de santé de référence de la commune I, qui n’est qu’une référence qu’en matière d’arnaque des patients qui ont la malchance de taper à la porte de ce centre. Sur les 86 Centres de références que compte le Mali, celui de la commune I sort du lot avec les pratiques malsaines qui sont en cours en son sein.