Les juges doivent décider de la mise en accusation d’Abdoulaziz Al-Hassan pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre » commis en 2012 à Tombouctou.
Désormais incarcéré, le touareg malien Abdoulaziz Al-Hassan fut longtemps « un homme de bureau et un homme de terrain », selon le bureau du procureur. Ce pharmacien, devenu commissaire de la police islamique durant l’occupation du nord du Mali par des groupes djihadistes entre avril 2012 et janvier 2013, a comparu devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI), du 8 au 17 juillet pour des audiences de mise en accusation. Il est suspecté de « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre pour persécutions, actes inhumains, torture, viols, esclavage sexuel, traitements cruels, atteintes à la dignité de la personne et attaques de bâtiments religieux ».... suite de l'article sur Le monde.fr