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Mali : Serval soutient le retour à Kidal de l’armée et l’administration maliennes
Publié le jeudi 11 juillet 2013  |  AFP


© Autre presse par EMA
les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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Les forces françaises engagées au Mali poursuivent leurs opérations, pour permettre notamment le retour de l’armée et de l’administration maliennes à Kidal (nord-est) et la tenue de l’élection présidentielle dans l’ensemble du pays, a indiqué jeudi le commandant de l’opération Serval.
Six mois après le début, le 11 janvier, de l’intervention française contre les groupes islamistes armés qui contrôlaient le nord du pays, le général Grégoire de Saint-Quentin a estimé que la communauté internationale avait parcouru depuis "un chemin énorme".
"Les terroristes sont dans une stratégie d’évitement" de tout contact direct avec les troupes françaises, "mais nous trouvons encore des caches" d’armes ou de munitions, a-t-il indiqué dans une visio-conférence depuis Bamako, au cours du point de presse de la défense.
Les troupes françaises peuvent désormais "agir partout" sur le territoire malien, pour "éviter toute résurgence du terrorisme", a-t-il affirmé.
Selon le général de Saint-Quentin, les groupes islamistes, Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mujao, durement frappés au cours des premiers mois de l’opération, ne sont plus en mesure de lancer des attaques d’envergure. "Mais nous ne sommes pas à l’abri d’attaques de plus petit niveau", a-t-il déclaré, en soulignant que les forces françaises avaient mis
en place des dispositifs pour détecter de telles attaques qui ont montré leur efficacité.
Serval poursuit ses opérations pour empêcher tout retour des "groupes terroristes", a-t-il dit. Les militaires français soutiennent également les efforts de la Minusma, la force de l’Onu, pour aider l’armée malienne à revenir à Kidal, bastion des Touaregs à 1.500 km de Bamako. "Nous ne sommes pas trop de deux forces pour permettre le retour de l’armée malienne et de
l’administration à Kidal", a-t-il noté.
Le gouverneur de Kidal a regagné la ville jeudi après un an et demi d’absence, marquant le retour formel de l’administration centrale pour y préparer le premier tour de la présidentielle du 28 juillet. Les 150 premiers soldats maliens étaient pour leur part arrivés à Kidal début juillet. Tout en reconnaissant que des "tensions" subsistent dans la région, le commandant de
l’opération Serval a estimé que "les choses suivent leur cours de façon normale".
Environ 3.200 soldats français sont encore déployés au Mali, et l’objectif du gouvernement est de ramener leur effectif à un millier fin 2013. "On a compris qu’il faudrait du temps à la Minusma pour monter en puissance. Il faut permettre à la machine onusienne d’atteindre son plein régime", a-t-il souligné. Les contingents de la Minusma - actuellement environ 6.200 hommes, essentiellement des Africains - doivent être mis "aux standards de l’ONU".
La France a insisté pour que l’élection présidentielle se tienne rapidement, dans l’ensemble du pays, c’est à dire également dans les fiefs touaregs de Kidal et Tessalit, pour redonner notamment une légitimité démocratique aux autorités maliennes.

dch/kp/sd

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