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Sauvegarde du fleuve Niger : Le combat louable de l’ABFN et d’autres associations
Publié le jeudi 18 juillet 2019  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Momo
Le Fleuve Niger appelé “Fleuve Djoliba” au Mali
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Troisième fleuve d’Afrique par sa longueur après le Nil et le Congo, le fleuve Niger ce joyau joue un rôle primordial dans les six pays qu’il traverse. La vie de cette merveille de la nature qui fait tant de bonheur sur son passage est en danger à cause des pratiques malsaines des riverains (pollution, ensablement, dragage et autres occupations illicites des servitudes) qui compromettent dangereusement l’avenir du fleuve Niger. L’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) est entrain de mener un louable combat et chacun doit jouer sa partition pour sauver le joyau.



Afin de sauvegarder et réhabiliter le fleuve Niger pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de locomotive en le débarrassant des impuretés, tout en le protégeant contre l’ensablement et les autres phénomènes qui entravent sa survivance, certains pays soucieux du devenir de cette merveille de la nature ont élaboré des plans pour le sauver comme le Mali. L’Agence du Bassin du Fleuve Niger avec l’appui du ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable et leurs partenaires ont élaboré un large projet, un projet qui a été décortiqué par le Directeur général adjoint de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) Moussa Diamoye lors d’une conférence débat organisé dans le cadre d’une édition de la quinzaine de l’environnement. Le Directeur General Adjoint l’Agence du Bassin du Fleuve Niger Moussa Diamoye a entamé ses propos en décrivant le ténébreux tableau de l’état de dégradation du fleuve Niger. Les indicateurs sont inquiétants et se manifestent, notamment, à travers : la détérioration de la qualité de l’eau du fleuve; l’apparition de plantes aquatiques nuisibles et proliférantes; l’éboulement des berges; l’occupation et/ou l’exploitation des servitudes fluviales au mépris de la loi annonce-t-il.

IL a prévenu que le Programme National de Sauvegarde du Fleuve Niger (PNS-FN) vise à contribuer à la réalisation et à la capitalisation de toutes les actions concourantes à maintenir le fleuve Niger dans ses fonctions économique, environnementale, sociale et de mobilité à travers : l’amélioration de sa navigabilité ; l’aménagement de ses bassins versants ; la protection de ses berges contre les dégradations ; la dépollution des lits de ses affluents et de son cours d’eau principal ; la récupération et l’aménagement de ses berges au niveau des grandes agglomérations. Le directeur général adjoint de l’agence du bassin du fleuve Niger a fait savoir que l’objectif du projet est de Contribuer à la réalisation et à la capitalisation de toutes actions concourant à maintenir le fleuve Niger dans un état lui permettant de jouer l’ensemble de ses fonctions susmentionnées en ce qui concerne sa composante malienne.



Le coût total du programme, en francs CFA, est estimé à Mille Quatre Cents Trente Un Milliards Cinq Cents Cinquante Trois Millions Quatre Cents Mille (1.431.553.400.000) informe-t-il. Le Programme National de sauvegarde du Fleuve Niger est une réponse aux différentes préoccupations et contraintes liées à la sauvegarde du fleuve Niger dit-il avant d’ajouter que sa mise en œuvre permettra sans nul doute au fleuve de jouer pleinement ses différentes fonctions à travers: l’amélioration de sa navigabilité ; l’aménagement de ses bassins versants ; la dépollution des lits de ses affluents et de son cours d’eau principal ; la protection de ses berges contre les dégradations ; la récupération et l’aménagement de ses berges au niveau des grandes agglomérations.

A l’image du Mali, les autres pays traversés par le fleuve Niger doivent se mobiliser afin de sauver ce joyau au grand bonheur des populations riveraines premières victimes de la réduction des eaux du troisième fleuve d’Afrique. Lors de la 20é édition de la quinzaine de l’environnement, la structure a engagé Seydou Djiré un spécialiste dans l’aménagement fluvial à débarrasser le fleuve des jacinthes qui sont des plantes dont la prolifération est une source de nuisances environnementales. Ces actions rentrent tous dans le cadre de la sauvegarde du fleuve nourricier qu’est le Niger. On assiste à la floraison d’associations et autres ONG qui ont tous comme leitmotiv la sauvegarde de ce joyau.

Moussa Samba Diallo






Source: Lerepublicainmali
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