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Ahmed Boutache, président du CSA: «les sanctions ne perturbent pas la poursuite du processus de mise en œuvre de l’Accord »
Publié le jeudi 18 juillet 2019  |  Info Matin
19è
© aBamako.com par A S
19è session du Comité de Suivi de l’Accord
amako, le 12 juillet r 2017. Des travaux de la 15ème réunion du Comité de Suivi de l`Accord d`Alger ont débuté à Bamako
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Dans une interview accordée à la radio des Nations unies au Mali(MIKADO), postée ce mercredi 17 juillet 2019 sur le compte Twitter de Mikado ; le président du Comité de suivi de l’Accord (CSA), Ahmed BOUTACHE ; s’est prononcé sur les nouvelles sanctions de l’ONU qui ont visé cinq autres responsables des ex-rebelles.

« Le régime de sanctions ne perturbe en quoi que ce soit la poursuite du processus de mise en œuvre de l’Accord… Tout élément sanctionné qui fait partie des organes voit ipso facto la suspension du paiement de ses indemnités », a-t-il dit.

« Le Comité du régime des sanctions a été mis en place en vertu d’une résolution du Conseil de Sécurité qui a été initiée à la demande du gouvernement de la Réplique du Mali. Il y a eu une première fournée d’éléments sanctionnés. Ça n’a pas perturbé en quoi que ce soit la poursuite du processus de mise en œuvre de l’Accord. Bien au contraire, je pense que cela a donné à réfléchir à d’autres éléments. Nous avons aujourd’hui un nouveau groupe qui est sanctionné. Je pense que ceci ne fera qu’accentuer la prise de conscience au niveau des éléments appartenant aux différents mouvements que tout élément qui se rendra coupable de perturbations de la mise en œuvre de l’Accord sera dument sanctionné. Naturellement, le CSA n’a pas à s’ingérer dans ce processus. Sinon, tout élément sanctionné qui fait partie des organes de mise en œuvre de l’Accord voit, ipso facto, le paiement de ces indemnités suspendu ».

Pour rappel, ce mardi 9 juillet 2019, le Conseil de sécurité de l’ONU a ajouté cinq nouvelles personnes accusées de s’opposer à la paix parmi lesquels figurent un parlementaire et un homme d’affaires.

Parmi les personnes sanctionnées pour entrave à la mise en œuvre de l’Accord, figure l’homme d’affaires et conseiller spécial du gouverneur de la région de Kidal. Ahmed Ag ELBACHIR, membre de la CMA, l’honorable, Mohamed Ould MATALY, député élu à Bourem, membre de la Plateforme.

Les trois autres responsables des mouvements signataires fichés sont : Houka Houka Ag ALHOUSSEINI, nommé par le chef islamiste Iyad Ag Ghaly comme responsable de la région de Tombouctou ; Mohamed Ben Ahmed MAHRI ; Mahri Sidi Amar Ben DAHA, responsables militaires du Mouvement arabe de l’Azawad (Plateforme).

Avant cette liste, il faut noter que les premières sanctions ont été décidées en fin d’année 2018 contre les trois responsables des signataires de l’Accord de paix « contrevenant à l’accord de paix », à savoir : Mohamed Ousmane Ag MOHAMEDOUNE ; Mahamadou Ag RHISSA et Ahmoudou Ag ASRIW ont permis, selon certains observateurs, de donner un nouvel élan à l’application de l’Accord.

Par Abdoulaye OUATTARA
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