Suivant à la profanation du drapeau national ce mercredi 17 juillet 2019, sur les réseaux sociaux, c’est l’appel à la mobilisation générale au patriotisme et à la défense des symboles de l’État souverain du Mali. Parce que les manifestants ont enlevé le drapeau du Mali pour le remplacer par celui de l’Azawad, contrairement aux engagements pris par la CMA lors d’une récente session du CSA qui avait recommandé le retour de l’administration et des symboles de l’État à Kidal.
Provocation irresponsable ou opération de communication de la CMA qui sait toujours comment provoquer et amener ses frères dogons, malinké, bamabara… à la faute en les faisant jouer son jeu ?
En attendant la réaction du gouvernement et la réunion de la Communauté internationale, garantes du processus de paix, et les sanctions brandies par le Conseil de sécurité contre les auteurs de cet acte inqualifiable, l’indignation est à son comble. Ce n’est pas la guerre, mais « cette déclaration de guerre » a fait monter la tension, et réveillé le patriotisme de beaucoup. Entre clairvoyants et boules de nerf, les échanges sont vifs, les appels à la raison à peine audibles. C’est votre Facebookan du jour !
Cheickne Mangassouba : Les chouchous de la république pendant que d’autres sont gazés, d’autres piétinent le drapeau.
Abdoulaye Ly : Voyons le bon côté des choses. Ces images nous montrent qu’il n’y a que du folklore dans leur mouvement de vas et viens, car les devises et insignes du Mali y sont toujours.
Yacouba Traoré : C’est une chose planifiée et exécutée par la CMA. Qui s’occupe de la sécurité du gouvernorat de Kidal ??? C’est la CMA. Pourquoi n’ont-ils pas empêché les manifestants de commettre ce crime !!! Dans un pays sérieux, ça, c’est une déclaration de guerre !
Pangalè Guindo : Qu’est-ce que nous avons fait pour mériter une telle humiliation. Au même moment, les leaders de la CMA sont entretenus à des coûts de millions par l’État malien. Que dit la communauté internationale dans tout ça ?
Boubacar Karamoko Coulibaly : Gestes de provocation antinationaux dans le silence complice de la communauté internationale et du Comité de Suivi à Kidal. Souffles et actes d’intolérance à Bamako, symboles de malaise généralisés ?
Attention à la rupture de la digue. Et comment donc aller à un dialogue politique inclusif serein et productif dans une telle ambiance de surchauffé ?
La pacification de la situation s’impose donc en prélude à cette palabre annoncée pour trouver la solution à tous les maux de la Nation. Lancée au secours de la République, cette palabre pour être efficiente devra cependant connaître de tout ce qui angoisse le pays.
Moussa Djombana : Manifestation violente ce jour contre les symboles de l’État malien. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres ? Pourquoi une telle violence contre les symboles de l’État ? De toutes les mille manières, les autorités ne doivent pas tolérer de telles déviations.
Il faut taper du poing… politiquement et diplomatiquement. Les responsabilités doivent être situées.
Gary Diallo : Je condamne énergiquement et avec la dernière rigueur cette brûlure du drapeau vert jaune rouge. Entre Maliens, pourquoi ce comportement ?
Harbert Touré : Je ne condamne pas cet acte, je condamne le gouvernement malien pour son incapacité. Si le gouvernement est incapable jusqu’au dernier degré voilà le résultat.
Tiéblé Kouyate : Mon cher Djombana, la réalité en est que cette partie a cessé d’être malienne, il y a très longtemps. Seulement, on est très orgueilleux pour l’accepter. Tôt ou tard, l’inévitable se produira. C’est dur, mais on fera mieux de prendre le devant.
Youssouf Mohamed Coulibaly : Ils feront comme si de rien n’était…. mais c’est facile de remplacer le nom d’un admis par celui d’un recalé…. un gouvernement anti- justice ne peux résoudre un problème de haut niveau !
Issa Camara : Tu as des hautes autorités au Mali ?
Si c’était Bamako, l’ensemble des corps vont se mobiliser, mais il s’agit aujourd’hui d’un endroit où le président même demande l’autorisation aux chefs pour s’y rendre.
Djibril Tangara : Cette action n’est ni plus ni moins qu’une manipulation. Certaines personnes ont détruit il y a quelques jours les emblèmes de la CMA ; du MNLA et autres. Cette action ne vise donc qu’à démontrer que les populations de Kidal suivent les pseudos indépendantistes dans leur mission alors que ce n’est pas le cas.
Abdou Maiga : Kidal vit du Mali : ils ont le courant, l’électricité et l’eau gratuits, fou… Les deux sociétés EDM et SOMAGEP paient le carburant et paient les salaires des agents, sans oublier le traitement de leurs cadres soit disant CMA dans les plus grands hôtels de Bamako, mais une population ingrate qui bafoue l’honneur de ce grand pays.
Babemba Touramakansi : En réalité, qu’est ce qu’il y a de symbole étatique à Kidal, quand dans le bureau du gouverneur, le drapeau malien (symbole fort) est absent. L’État ferait mieux de négocier pour mieux prendre le contrôle de Kidal. Et même là, on fait Express, tout le monde sait que sauf nouvelle guerre gagnée, l’État n’aura Kidal sans l’application de l’accord d’Alger. Donc, rien d’étonnant à Kidal. Sauf guerre gagnée pour imposer nos conditions, sinon Kidal sera géré diplomatiquement avec ce qu’il y a de couleuvres à avaler. Dommage !
Adama Sangare : Mon cher ami Djombana, sanctionner, je suis parfaitement d’accord… C’est juste une manipulation des certains individus mal intentionnés qu’il faut traquer…. et également sanctionner les responsables en charge de protéger ce symbole….. Ce sont des tentatives de provocations…
Il appartient au Mali de saisir les garants de l’accord, de mettre la communauté internationale, la Minusma, la CMA devant leurs responsabilités.
Mariam Samake : À Bamako, qu’on fasse la même chose aux responsables de la Cma, œil pour œil, dent pour dent….. point final. IBK et le gouvernement ne peuvent pas agir certes….. la population qu’est ce qu’elle attend. Ces gens-là se servent de leurs populations pour brûler le DRAPEAU de notre pays, alors, que la population à Bamako sort et brûle leur drapeau…..
Aman Camara : N’attendez rien, mon gars, à part un petit communiqué de condamnation qu’ils vont modifier seulement la date et le lire ensuite, point final.
Adama Sissoko : Ils ont signé l’accord de paix et ils n’ont pas renoncé cela jusqu’à présent. Ils ne sont pas reconnus par la communauté internationale. Il faut que l’État malien s’assume aussi.
Ousman Baba : C’est petits rigolos de la génération des LGBT pensent qu’ils peuvent vivre ensemble dans un État souverain. Le Mali devrait renoncer à vous bande de fainéants pour vous affamer. Vous pensez que les Européens sont vos amis. Laissez-les-vous dépouiller des richesses du sous-sol et vous verrez en ce moment le soleil de minuit.
Mariam Koné : Si nos deux avions de 7,33 milliards n’étaient pas cloués au sol, j’allais bombarder ceux qui ont brûlé notre drapeau à Kidal.
Aliou Tall : Très regrettable de vivre ces discordes en Afrique au profit des occidentaux.
Fousseyni Sinayoko : Est-ce qu’il y a encore un Mali, depuis la venue de ces faux démocrates qui ont tous la nationalité française et des milliards à l’extérieure. Ce Mali est enterré, depuis que des ignorants faux guides religieux avec leurs enfants et amis dirigent le gouvernement, ce Mali a été menotté par alpha Konaré, égorgé par ATT et partagé par IBK. Seule la volonté de la jeunesse consciente peut arrêter ces vieux politiciens aigris qui pensent donner en héritage à leurs enfants et amis et sauver ce pays.
Moussa Sira Sissoko : c’est la France meurtrière qui est à la base de cet acte. C’est l’armée française qui a ordonné à certains individus de brûler le drapeau national du MALI devant toute la communauté internationale. La jeunesse malienne, levons-nous pour brûler le drapeau national de la France meurtrière durant toute une journée entière, c’est elle qui a demandé et donné de l’argent à quelques individus de brûler le drapeau national du MALI. Mes chers compatriotes maliens soyons nous-mêmes et comprenons que personne ne viendra construire ce pays à la place de nous. Donc, levons-nous pour libérer notre «MALIBA» de l’occupation anarchique et abusive de la France aux motifs de s’accaparer de toutes nos potentialités naturelles. C’est la France meurtrière qui est à la base de toutes ces fanfaronnades, intimidations, provocations et tueries sempiternelles au MALI. Malgré tout cela, il y’a des individus ou des corrompus dans la société malienne qui disent que la France n’est pas contre le MALI. Il faut être un véritable Criminel assassin, meurtrier, apatride pour dire que la France meurtrière n’est pas contre le MALI. C’est la France meurtrière qui est à la base non seulement de toutes les tueries sempiternelles au MALI, mais également les fanfaronnades, intimidations et provocations de quelques individus à Kidal. Mais, nous demandons au Tout-puissant Allah que tous ceux qui sont en connivence contre le MALI, c’est-à-dire en complicité avec la France meurtrière contre le MALI, qu’ils en soient maudits à jamais, ainsi que toute leur lignée inch’Allah, inch’Allah, inch’Allah. Nous ne céderons à aucune intimidation, de fanfaronnade, ni duperie. Le MALI ne sera jamais le souhait des véritables Sanguinaires, assassins, meurtriers, criminels tricheurs (les dirigeants français). Je termine en disant que le MALI ne sera pas détruit par les plus criminels sanguinaires, meurtriers, assassins de la planète (les dirigeants français), mais plutôt par les Maliens qui se taisent, qui disent absolument : Vive le MALI Un et Indivisible. Vive la paix durable dans notre MALIBA, notre Patrimoine commun qui nous a été légué par nos aïeux et qu’aucune créature, ni une force étrangère (la France meurtrière) n’y arrivera inch’Allah à nous feinter ou déposséder.
Daouda Mallé : Dans ce cas, il ne faut pas attendre les réactions des autorités en tant que population civile. ll faut réagir rapidement pour bloquer cette complicité avec la France qui ne veut pas la paix au Mali. Sinon, le mnla n’est rien.
Lassana Konte : Arrêtons d’incriminer pour une fois la France. Nous sommes devant des faits qui méritent que nos autorités s’assument clairement et éviter surtout de jouer à la victime et à duper le peuple par cette histoire de la France. S’il s’avère vrai que le drapeau a été brûlé, il n’y a pas de raison du tout que les responsables des mouvements armés fassent 1mns à Bamako. Ou ils sont responsables des zones du nord auquel cas, ils doivent dire la réalité aux populations ou bien que l’État rompt tout avec eux. En ce moment on verra la réalité en face. Tant que nos premiers responsables ne s’assument pas, cette situation perdurera.
Aboubacar Garango :
Le temps joue contre notre faveur. Plus la CMA se stabilise à Kidal, plus elle sera considérée comme un partenaire fiable à l’égard de la communauté internationale. Le Mali envoie beaucoup de personnes sur les tables de négociations, mais nous avons peu de personnes éloquentes et souvent des dossiers pour défendre notre cause contre la CMA sont vraiment vides. Pourquoi pas une cellule juridique à la primature ou à Koulouba juste pour cette question de Kidal ?
Amara Oumarou Diarra : Le drapeau malien a été brûlé devant tout le monde hier à Kidal personne n’a parlé de ça. Mr le Ministre, que la France vous dise la vérité sur Kidal. Sinon, trop c’est trop un seul slogan, la patrie ou la mort nous vaincrons vive le Mali un et indivisible.
Joel Tangara : C’est à l’État malien de prendre toutes ses responsabilités et instaurer son autorité par la force sur tout le territoire, n’en déplaise à qui que ce soit.
Mohamed Cisse : Ce n’est pas la population de Kidal qu’il faut mettre en cause, mais plus l’État malien qui se souci de leur bien-être et entretient leurs responsables à Bamako avec l’argent des Maliens.
Demba Bâ : Quand la sauvagerie prend le déçu sur la civilisation dans une contrée, elle devient comme Kidal. Les enfants grandissent avec une haine viscérale du Mali sans chercher à comprendre les enjeux d’une république et ils se laissent manipuler par des voyous qui vivent de razzia. Bandes de petits clowns…