Les troubles à Kidal mettent à nu, ce qui a toujours été, depuis le début de la crise: l’hypocrisie au sommet de l’État. Ces profanations des symboles ne sont pas une surprise dans la mesure où la médiation à Kidal a toujours été une mission compliquée pour l’État malien.
Avec la grogne populaire du côté de Kidal, l’opinion internationale voit désormais la réalité d’une chose. Même si depuis l’éclatement de la crise, en 2012, les kidalois avaient habitué à une chose: célébrer l’indépendance de l’Azawad.
Un show à dose de provocation diffusé sur les réseaux sociaux et médiatisé à travers les canaux favorables à la sécession du Mali.