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Exclusion et suspension de certains jeunes de l’Adema/pasj de Kati : La sous-section jeunesse qualifie la décision d’illégale et exige le départ de Mamadou Sériba Sidibé
Publié le samedi 20 juillet 2019  |  Aujourd`hui
25e
© aBamako.com par A.S
25e anniversaire de l’ADEMA-PASJ
Bamako, le 25 mai 2016 l’ADEMA-PASJ a fêté 25e anniversaire au CICB
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Suite à une série de suspensions et d’exclusions de ses membres par le secrétaire général intérimaire de la sous-section Adema/Pasj de Kati et le secrétaire général de la section Adema/PAsj de Kati, la sous-section de la jeunesse a dénoncé le caractère illégal de ces différentes décisions à travers une conférence de presse tenue le samedi 13 juillet, dans la salle de conférence de la mairie de Kati, sous le thème : “La problématique au sein de l’Adema/Pasj de Kati”.

Ladite conférence était principalement animée par le secrétaire général de la sous-section de la jeunesse et non moins 4ème adjoint au maire de la commune urbaine de Kati, Mamoudou Traoré, en présence de son adjoint, Boubacar Traoré, de son secrétaire politique, Cheick Tidiane Sissoko et plusieurs militants et sympathisants du parti.

Prenant la parole en premier, le secrétaire politique de la sous-section jeunesse de Kati déclare qu’après la démission de Hamala Haïdara de son poste de secrétaire général de la sous-section Adema/Pasj de Kati, son adjoint Mamadou Sériba Sidibé a été choisi pour assurer l’intérim jusqu’à l’organisation de la prochaine conférence de sous-section.

A le croire, depuis lors, le parti a perdu plusieurs de ses cadres et militants engagés par la faute de Mamadou Sériba Sidibé, secrétaire général par intérim de la sous-section Adema/Pasj de Kati. En effet, dit-il, hostile à toute contradiction, M. Sidibé n’a cessé de prendre des décisions de suspension ou d’exclusion contre tous ceux qui auront le toupet de contester ou de s’opposer à ses décisions. Aussi, il a précisé que le secrétaire général intérimaire de la sous-section Adema/Pasj de Kati, aidé par le secrétaire général de section, N’Tji Konaré, a entrepris une véritable chasse aux sorcières contre les responsables de la jeunesse du parti pour avoir demandé l’organisation d’une conférence de sous-section afin de mettre en place un bureau légitime. “Plus de 10 responsables du parti ont été renvoyés par la même personne en complicité avec le secrétaire général de la section, parce que ceux-ci ont eu le courage de demander l’organisation d’une conférence de sous-section pour doter Kati d’un bureau légitime et capable de relever les nombreux défis qui se posent au parti à Kati. Car celui dirigé par Mamadou Sériba Sidibé a montré ses limites”, a-t-il martelé.



A ses dires, ils ne sont prêts à se laisser intimider par qui que soit parce qu’ils sont convaincus de leur militantisme en faveur du parti de l’Abeille qui ne saurait être la propriété privée d’un groupuscule de personnes animé par la “politique du ventre”.

A sa suite, le secrétaire général de la sous-section jeunesse Adema/Pasj de Kati, Mamoudou Traoré, a battu en brèche les raisons évoquées pour motiver l’exclusion ou la suspension de quelques responsables de la jeunesse. Il les juge fallacieuses. Il a tenu à préciser que les articles visés à cet effet ne mentionnent nulle part les cas d’exclusion tels que prononcés contre eux.

A titre d’exemple, il dira que l’article 1 du règlement intérieur du parti stipule que “la qualité de membre se perd par la démission, la radiation ou l’exclusion”.

Et de poursuivre que l’article 74 du Statut est très clair. Selon lui, cette disposition précise que tout acte d’indiscipline, tout manquement aux textes du parti entraine des sanctions de la part des organes et instances compétentes de l’Adema/Pasj. Et de renchérir que les sanctions pouvant être appliquées sont les suivantes à l’égard d’un militant : l’avertissement, le blâme, la destitution de fonction, la suspension, la radiation et l’exclusion.

A l’entendre, dans tous les cas, comme prévoient les dispositions statutaires, l’intéressé concerné est invité à s’expliquer verbalement ou par écrit. Et l’article 76 du Statut stipule que : “L’organe ou le militant sanctionné à la possibilité de faire appel devant les instances supérieures. Le congrès du parti tranche définitivement la décision d’exclusion”.

Dans son réquisitoire, il a rappelé qu’en aucun moment ils n’ont été entendus par la sous-section encore moins par la section. “Nous n’avons jamais violé. Cette décision de suspension et d’exclusion n’a obéi à aucune disposition réglementaire du parti. Les sanctions disciplinaires n’ont pas été respectées parce que celles-ci sont appliquées de façon graduelle. Car, en principe, même en cas de manquements aux textes du parti, nous devons d’abord recevoir des avertissements par nos comités de base. A l’issue de cette sanction, c’est la sous-section qui doit prononcer des sanctions de blâme contre nous suivies des suspensions prononcées par la section. L’exclusion n’est prononcée que par le congrès ou la conférence nationale”, a-t-il laissé entendre.

De son point de vue, même en cas de faute commise par un membre de la jeunesse du Parti, il revient à l’instance dirigeante de la jeunesse de prendre des sanctions contre ce dernier et non au bureau maire.

Vue la détermination des jeunes du parti Adema/Pasj de Kati, les prochains jours seront très déterminants pour l’avenir du parti de l’Abeille dans la ville garnison de Kati. En effet, les jeunes n’entendent plus travailler avec les secrétaires généraux de la sous-section et de la section de Kati car ils estiment que ces deux responsables constituent les points de blocage pour le développement des activités du parti.

Boubacar PAÏTAO

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