Le chef département du Journal officiel, de la documentation et de l’information juridique du Secrétariat général du gouvernement, Modibo Kamissoko est décédé mercredi tôt le matin par suite d’une courte maladie.
Né vers 1956 à Kita où il fît ses études primaires et fondamentales (1965-75). Il poursuivra ses études secondaires au lycée Bouillagui Fadiga (Bamako) de 1975 à 1978.
Son bac en poche (série philo-langues), il intègre l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako, série administration publique. Là, il décroche son diplôme en juin 1984 après deux années de suspensions collective pour fait de grève.
En janvier de l’année suivante, (1985) il intègre sur concours la fonction publique en qualité d’administrateur civil stagiaire et affecté au ministère des travaux publics.
Pendant deux ans (janvier 85-décembre 1986), il effectuera le SNJ (Service national des jeunes) dans sa forme active.
A la direction administrative et financière du ministère des Transports et des Travaux publics, il occupe le poste de chef de section à la division du personnel de janvier 1987 à décembre 1988 avant de prendre la division du personnel du même département de 1989à 93.
Il intègre ensuite le secrétariat général du gouvernement en octobre 1993. De cette date à juillet 2007, il fut successivement conseiller technique, chargé des études des dossiers, chef du département législation et travail gouvernemental et chef du département du Journal officiel, de la documentation et de l’information juridique. Son dernier poste avant de s’éteindre.
Parallèlement à ses occupations administratives, il effectuera de nombreux stages et séminaires qui le conduiront à Rome en Italie, Paris en France et à Abidjan en Côte d’ivoire.
C’est un sentiment de regret et de profonde tristesse qui a envahi ses collègues dès l’annonce de sa mort. Ces derniers gardent de lui le souvenir d’un homme « méticuleux, pondéré, rigoureux dans le travail, très jovial, mais surtout un homme de bon cœur socialement ».
L’AMAP voit aussi en sa disparition celle d’un « ami et collègue » qui était régulièrement dans les locaux de l’Agence pour remettre le communiqué hebdomadaire du Conseil des ministres pour publication, depuis plusieurs années.
Modibo Kamissoko repose pour l’éternité au cimetière de Sotuba et laisse derrière lui une veuve et quatre orphelins. Dors en paix Kamissoko !