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Menace récurrente dans la zone Sahélo-saharienne : Les TIC pour mettre fin au fléau !
Publié le mercredi 24 juillet 2019  |  Le Démocrate
Soldats
© RFI par David Baché
Soldats de la force française Barkhane, casques bleus de la Minusma, et soldats de l`armée malienne, lors d`une mission conjointe dans la région de Gao. Partout au Mali, la situation sécuritaire reste préoccupante.
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Le constat est sans ambiguïté : il existe une insécurité grandissante dans le Sahel. Les sept pays composant la zone sahélo-saharienne, appelée aussi région du Sahel, que sont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, le Tchad et la Mauritanie, souffrent de cette insécurité et de ses impacts. Ces pays ont récemment créé le G5 Sahel afin de lutter communément et farouchement contre l’insécurité. Et si les nouvelles technologies de l’information étaient une solution d’éradication de ce fléau ?

Une solution mutualisée au niveau de la région Sahel, appuyée par les partenaires (par exemple par des aides en équipements ou en renseignements aux forces de défense et de sécurité de cette zone), ne permettra-t-elle pas, de façon fiable, de faire face aux menaces auxquelles fait face la zone sahélo-saharienne. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent contribuer à cette solution dans un cadre mutualisé.

Tic-Secure-Sahel

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent contribuer à cette solution dans un cadre mutualisé. Primo, aider à sécuriser cette zone par un réseau TIC communautaire qui s’étendra sur toute la zone et supportera toutes les transactions et les communications. Mais aussi, il faudra aider à son interconnexion et son intégration dans la sous-région, dans l’Afrique et dans le monde : la désenclaver (communication intra-zone et extra-zone) et créer des transactions commerciales intra-zone et extra-zone (avec l’extérieur). Secundo, assurer la bonne gouvernance de cette zone en permettant d’obtenir en temps réel toutes les informations de surveillance, de renseignements et de sécurité nécessaires, une base d’intelligence stratégique peut être mise à disposition pour ce faire. Supporter le développement durable de cette zone sahélo-saharienne en tenant compte de la résilience (capacité d’adaptation) des acteurs contre les risques et de la résilience climatique (contre les facteurs climatiques). Dans ce cadre, seront intéressants à faire, les liens avec les programmes Pana (Programmes d’Actions nationaux aux fins de l’adaptation aux changements climatiques) des Pma (Pays les Moins Avancés) portant sur la résilience climatique pour l’application effective de la convention et du protocole de Kyoto sur les changements climatiques, leur intégration aux planifications générales du développement contenues dans les stratégies nationales de développement durable et la gouvernance pour l’adoption des moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques. Des informations sécurisées et contrôlées caractérisant le développement durable de cette zone et pour la diffusion d’informations sur les effets du changement climatique (données et connaissances sur son impact et son évaluation) sur cette zone seront ajoutées à la base d’intelligence stratégique précédente.

Indépendance énergétique de la zone et de la sous-région

Pour une véritable indépendance énergétique de la zone et de la sous-région, après une étude poussée, en regardant les avantages et inconvénients, une centrale utilisant les énergies renouvelables et/ou une centrale à base du nucléaire peut (peuvent) être envisagée (s) dans cette zone en liaison avec d’autres pays de la sous-région (Maroc, Côte d’Ivoire, Benin, Togo, Sénégal.

Tertio, un renforcement des capacités sur la sécurité, la résilience, la bonne gouvernance, les TIC, l’informatique et les télécoms au service du développement durable sera nécessaire pour tous les acteurs. Il est urgent, en tout cas, que chaque Etat assume la sécurité de ses parties soumises à l’insécurité en associant impérativement les populations locales. En effet, laisser à elles-mêmes les populations locales risque de s’en prendre les unes aux autres. Ce qui va provoquer d’énormes dégâts. Une entente entre les Etats de la zone sahélo-saharienne (région du Sahel), dans le cadre d’un projet de développement communautaire intégré TIC-Secure-Sahel, pour le développement, la bonne gouvernance, la paix, et la sécurité de la zone sahélo-saharienne, en utilisant les Tic, et pour mettre en œuvre la solution pérenne précédente en liaison avec l’Union africaine, l’ONU, l’Uemoa, Alg (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), la Cedeao, les ONG, la société civile dont des représentants des populations locales (qui sont directement concernés) et les partenaires au développement. Ne laissons pas cette zone sahélo-saharienne instable à elle seule. Unis et solidaires, aidons-la, aidons-nous, car tous les pays sont concernés, en particulier ceux qui ont une grande partie désertique, à trouver une solution pacifique en privilégiant le dialogue inter-états et intra-états en liaison avec l’Union africaine, l’ONU, Alg (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’Uemoa, la Cedeao, les ONG, la société civile dont des représentants des populations locales et les partenaires au développement. Il est souhaitable que les sept Etats de la région Sahel, directement concernés, s’approprient et fassent la promotion de ce projet communautaire intégré TIC-Secure-Sahel pour le développement, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité de cette zone sahélo-saharienne. Il y va de l’intérêt de tous. Pour ce projet agissant pour un futur meilleur de cette zone sahélo-saharienne et pour le bien-être collectif, la jeunesse et la société civile de ces pays, ainsi que les ONG pourront être impliquées et aider à sa mise en œuvre.

Tientigui

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