Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ex-junte de KATI : élargissement des membres en détention
Publié le jeudi 25 juillet 2019  |  Notre Printemps
Capitaine
© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo
Comment


Des tractions seraient en cours afin de sortir le général Amadou Haya Sanogo et autres des geôles. Les informations sur le sujet ont fuité encore comme bien d’autres. Les consultations secrètes relatives à la libération prochaine d’Amadou Haya Sanogo et compagnes sont en cours. Toutes les stratégies sont mises en place pour qu’enfin le chef de l’ex-junte « l’homme fort » de Kati retrouve sa liberté et toute sa liberté sans passer par un quelconque procès. Des légitimités traditionnelles, des religieux, des hommes politiques et même des hommes de médias très influents et acquis à la cause du général sont mis en service pour travailler à sa libération sans conditions.



De toute façon, les autorités disposent de toute la légalité pour gracier qui elles veulent. Cette détention des membres de la junte a pris du temps et aujourd’hui leurs parents et amis souffrent de leur absence auprès des siens.

Selon des sources bien informées, le général putschiste et ses complices qui croupissent dans les geôles devraient recouvrer leur liberté après le débat politique national inclusif. Personne, semble-t-il, ne voudrait prendre sur lui seul l’initiative de leur libération.

L’approche consiste à utiliser toutes les corporations citées pour faire aboutir ce projet mûrement réfléchi. Si la décision venait du dialogue national inclusif, personne ne pourrait s’opposer à leur libération. Déjà des voix s’étaient élevées pour réclamer la libération du général et ses coaccusés. Cette libération devrait passer par une grande sensibilisation des parents des victimes qui ne sont pas prêts à oublier de sitôt l’infortune des leurs.

Si cette libération est une exigence du peuple malien, les parents des victimes vont suivre le Mali. Comme le général Moussa Traoré d’autres devraient eux aussi bénéficier des avantages de la démocratie. Somme toute, le pardon est une prescription de l’islam.

Nèguesson Diarra

Source: Printemps
Commentaires