La commune urbaine de Diré connait aujourd’hui une situation de violence préoccupante. C’est ainsi que la personne de Kalilou Ibrahim Touré, président de la coopérative agricole de Diré et non moins maire de ladite commune, qui fait l’objet de menace de mort, a organisé un point de presse pour interpeller les autorités nationales.
Le maire Touré a indiqué face à la presse ce 23 juillet 2019, à la Maison de la presse, qu’il a échappé trois fois à des tentatives d’assassinat par des gens armés de machettes. Aussi, a-t-il déposé quatre plaintes contre les agresseurs qui ont été classées sans suite par la justice.
L’objectif de cette rencontre avec les journalistes, dit-il, était d’interpeler les plus hautes autorités du Pays, à afin qu’elles prennent des dispositions nécessaires face à cette violence orchestrée par des gens armés dans la commune urbaine de Diré.
Selon le conférencier, cette tentative meurtre sur sa personne est une affaire purement politique liée à la gestion de la coopérative agricole intégrée à Saounè. Parce que selon le maire Kalilou Ibrahim Touré, ses opposants pensent qu’à cause de Saounè qu’il gagne chaque foi les élections dans la commune urbaine de Diré.
Concernant sa coloration politique, le maire Touré a dit qu’il était parmi les premiers fondateurs du parti URD, un parti qu’il a quitté avant même son premier mandat. À cet effet, Kalilou Ibrahim Touré a expliqué qu’il était parti rejoindre, sous ATT, le Mouvement citoyen qui est l’actuel PDES. Ensuite, le maire a précisé que depuis que ce parti s’était divisé en deux tendances, il a quitté cette dernière formation politique pour rejoindre l’Alliance pour la République (APR).
Dans ses explications, le maire Kalilou Ibrahim Touré a dit que ses détracteurs politiques étaient en train d’infester les réseaux sociaux de contre-vérités.
« Après avoir m’agressé violemment, ces individus armés ont fait passer des messages sur les réseaux sociaux pour faire croire au monde entier que je fabrique des explosifs afin de les vendre aux rebelles. Mes adversaires sont ces mêmes personnes qui avaient mis à genou la coopérative agricole de Saounè qui était financée par l’État. Ils veulent mettre la main sur Saouné, mais je n’accepterai pas cette façon de faire », a martelé le président de la coopérative.
Face à ces agissements, le maire Kalilou Ibrahim Touré a déploré le silence de la justice malienne. Car selon lui, quatre plaintes ont été sans par la justice. Il a, enfin, interpelé les plus hautes autorités du Pays afin de poursuivre les coupables de ces agressions.
Il a fait savoir que la bonne gestion des ressources de la coopérative agricole intégrée de Saouné dans la commune urbaine de Diré fait couler beaucoup d’ancres.