Des démarches officieuses seraient encours pour dés-embastiller le putschiste Amadou Aya Sanogo et consorts. Loin de n’importe qui selon nos informations reçues çà et là, cette offre qui viendrait du seigneur de Sébénicoro Ibrahim Boubacar Keita ne pourrait même pas tarder à se concrétiser au lendemain du dialogue politique inclusif en préparation.
Loin de toutes idées de confirmer ou d’infirmer les accusations portées contre l’ancien « Maitre » de la cité garnison de Kati, force est de constater que le cas du capitaine; pardon le général Amadou Haya Sanogo et autres qui sont devenus presque des geôliers depuis quelques années mérite une attention particulière.
À en croire nos informations, des consultations secrètes relatives à la libération prochaine d’Amadou Haya Sanogo et compagnies seraient en cours au niveau des légitimités traditionnelles, des religieux, des hommes politiques afin de sensibiliser l’opinion nationale sur le sujet qui doit, disent-elles, réunir le consensus au nom du « pardon et la réconciliation nationale » comme à l’image de la loi d’entente nationale qui gracie les « ex-rebelles » n’ayant pas encore la main tachée de sang et qui a été récemment passée à l’Assemblée nationale comme une lettre à la poste.
Pendante dans les entrailles de l’appareil judiciaire pour des raisons floues, l’affaire relative aux cas des bérets rouges, reste le hic du clou, qui pourrait être ainsi mis sous tapis si toutefois ces allégations, dont toutes nos tentatives auprès des autorités à des fins confirmatives ont été vaines, se confirment.
Et l’utilisation de la bâche du Dialogue politique inclusif comme couverture s’expliquerait aussi par certains du fait que personne, même le locataire de Koulouba Ibrahim Boubacar Keita, ne souhaite prendre seul la responsabilité de la probable future libération du chef de l’ex-junte.
Il serait alors opportun pour les parents des victimes de se contenter des offres de réglementation des dommages causés par l’arrachement forcé de leurs proches dans des conditions qui risquent d’être ainsi inhumées sans que la vérité ne soit pas connue ou attendue. Probablement, des manifestations pourront faire surface afin d’exiger l’élagage de l’arbre touffu de non-dits.