Le Mali et la Chine ont signé, hier à Koulouba, en marge du l’ouverture de la 3e édition de la Rentrée économique, un mémorandum d’entente sur l’adhésion du Mali à l’initiative chinoise de la “Ceinture et la Route”.
Ce mémorandum, qui a été signé par le ministre des Affaires étrangères, Tiébilen Dramé et l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Zhu Liying, marque l’adhésion du Mali à la nouvelle route de la soie, contribuant ainsi au renforcement de la coopération Chino-malienne. Avec la signature de ce mémorandum d’entente, le Mali rejoint les 38 pays africains et les 130 pays des autres continents qui ont adhéré à cette initiative chinoise.
Cette initiative, selon l’ambassadeur Chinois, vise à explorer les nouvelles opportunités de coopération et de développement tout en alignant les stratégies de développement des États dans le but de réaliser le développement et la prospérité communs.
C’est au début de l’année 2013 que la Chine a lancé les premiers travaux de ce chantier pharaonique qu’elle ambitionne d’achever à l’horizon 2030. Le projet vise à établir une connectivité terrestre, maritime et aérienne entre les pays riverains, et ce, en lançant des projets routiers, autoroutiers, portuaires, aéroportuaires, de télécommunications, d’oléoducs et gazoducs.
Le financement du projet est estimé à environ 1 000 milliards de dollars dont la Banque de Chine s’est déjà engagée à assurer 800 milliards de dollars à investir dans plusieurs centaines de projets entrant dans la composition des nouvelles routes de la soie. Dans son intervention, le ministre Tiébilen Dramé a indiqué que l’adhésion du Mali à l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie donnera plus d’ampleur et de la consistance au partenariat chino-malienne.
Il a rappelé que ce partenariat avec la Chine a déjà permis la réalisation des projets devenus emblématiques : l’hôpital du Mali, ci té universitaire de Kabala, l’autorité de Bamako-Ségou et le 3e pont, etc. “Le mémorandum ouvre la voie au développement de la coopération dans plusieurs domaines : commerces, infrastructures, politiques et économiques, etc.”, indique le MAE, tout en souhaitant que “les opérateurs économiques du Mali aient accès aux visas de la Chine sans beaucoup de difficultés et que les Maliens établis ailleurs n’aient pas besoin de se déplacer jusqu’au Mali pour chercher le visa”. “Les ambassades et consulats du Mali peuvent servir de bases à cela”, a-t-il conclu.
Le président IBK a salué l’adhésion du Mali dans cette zone économique qui, selon lui, sera un atout pour promouvoir l’import-export dans le pays.