Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

3ème édition de la rentrée économique: Les efforts du président IBK salués par le secteur privé !
Publié le lundi 29 juillet 2019  |  Le Sursaut
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Dans la salle des banquets du Palais présidentiel de Koulouba, le jeudi 25 juillet, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a présidé la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition de la rentrée économique sous le thème : « La préservation et le renforcement de la sécurité juridique et judicaire des affaires au Mali ». A ses cotés on pouvait noter la présence, du Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, chargé de l’Economie et des Finances ainsi que le président du Conseil National du patronat du Mali ( CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly. Aussi, l’évènement a enregistré, la présence des présidents d’Institutions, de plusieurs membres du gouvernement, des diplomates accrédités auprès du Mali et une crème d’entrepreneurs.
« La pérennisation de cette activité, notamment la rentrée économique est le fruit d’une volonté claire affichée par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta » a tenu à préciser Mamadou Sinsy Coulibaly au début de son intervention.
En effet, inscrit dans l’agenda des décideurs politiques, la rentrée économique est un cadre privilégié afin de mettre les questions d’ordre économique au centre des préoccupations nationales.
Selon le président du CNPM, les propositions faites par le secteur privé lors de la dernière édition ont reçu des échos favorables de la part du gouvernement. Toute chose, dit-il, qui a permis l’obtention de résultats importants. Parmi lesquels, il a énuméré entre autres, l’adoption d’un décret orientant les commandes publiques vers la production nationale, la réduction de la pression fiscale sur les salaires à travers la suppression de certaines taxes qui n’existaient qu’au Mali.
Cependant, le président Coulibaly, dira qu’il est aussi important de constater que les décisions tangibles et des avancées concrètes tardent à voir le jour pour d’autres chantiers de réforme non moins importants. « C’est le lieu pour nous de réitérer la nécessité de poursuivre ce vaste chantier de réformes et de renforcer le dispositif de création d’un comité de suivi au plus haut niveau chargé d’identifier les facteurs de blocage et de faire les arbitrages nécessaires » a-t-il réclamé.
De son côté, la ministre chargée du Budget auprès du Premier ministre, a mis un accent particulier sur les mesures phares retenues suite à la tenue des précédentes éditions de la rentrée économique. « L’une des principales doléances du secteur privé avait trait à la charge fiscale en général jugée trop importante pour le secteur formel et à la fiscalité liée à l’emploi jugé nombreuse et non incitatrice à la création d’emplois » a-t-elle déclaré.
Selon elle, une avancée significative a été enregistrée en la matière à travers la suppression de la taxe de la formation professionnelle et de la taxe emploi jeune. A elle, d’annoncer que d’autres allègements de la fiscalité liés à l’emploi seraient bien possibles.

Le Mali, 131ème pays de l’initiative ‘’ La Route de la Soie !
En marge de cette cérémonie de la rentrée économique, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Tiéblen Dramé et l’ambassadeur de la République de la Chine au Mali, ont procédé à la signature du mémorandum sur la promotion commune de la nouvelle route de la soie.
« En 6ans seulement, 131 pays, dont 39 pays africains et 30 organisations internationales ont adhéré à cette initiative. L’assemblée générale des Nations Unies l’a adopté dans son programme de développement durable 2030 » a déclaré l’ambassadeur de la Chine auprès du Mali.
Selon lui, la coopération entre le Mali et la Chine encore plus dynamique porte deux sens. Premièrement au niveau gouvernemental et deuxièmement au niveau des entreprises. A lui d’affirmer que les entrepreneurs chinois au Mali, de par leur pratique font valoir déjà l’esprit de la route de la soie.
A sa suite, le ministre Dramé a salué les engagements de la Chine dans le continent africain à travers les différents sommets, Chine-Afrique. Au cours des dix dernières années, dit-il, la République populaire de la Chine a réalisé des projets devenus emblématiques.
Selon lui, le mémorandum signé ouvre la voie de la coopération dans plusieurs domaines, notamment, la communication, le commerce et la culture.
Sans langue de bois, le ministre Dramé, a clairement expliqué à l’Ambassadeur de la Chine que les autorités maliennes tiennent intimement à l’implication considérable des entreprises du Mali dans le cadre de la mise en œuvre des projets de cette initiative. Il a aussi ajouté que les autorités maliennes souhaitent, que la main d’œuvre locale ne soit pas marginalisée et que l’accès des Maliens au visa chinois soit facilité.
IBK satisfait de la performance du secteur privé malien
En prenant la parole, le président IBK, a apprécié le thème retenu à juste titre. Selon lui, il faut sécuriser l’investissement par des bonnes décisions de justice, une justice indépendante et crédible. « C’est à ce prix-là qu’il sera possible pour le Mali d’attirer l’investissement privé national, direct et indirect étranger » a-t-il déclaré.
Ensuite, il a souligné que plusieurs allègements fiscaux sur les taxes ont été accordés sur les salaires et des facilités d’accès des entreprises à la commande publique. « Pourvu que cette commande publique à vous confiée nous donne satisfaction quant au résultat, quant au produit fini » a-t-il recommandé.
Par ailleurs, évoquant la performance économique des hommes d’affaires maliens dans le cadre de l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, il a souligné un cadre assaini avec un taux de croissance moyenne de 5 %, des finances publiques qui tiennent la route , un taux d’inflation maîtrisé en dessus de la norme Uemoa de 3%, et des productions cotonnières et céréalières , entre autres. « Ces raisons justifient amplement que le gouvernement intensifie ses efforts en faveur de la relance économique » a-t-il déclaré à l’égard des acteurs économiques.
Par Moïse Keïta
Commentaires