A son siège sis à Badalabougou, le jeudi 25 juillet, l’ONG SPANA-Mali a outillé une trentaine de journalistes sur la protection des animaux et de leur environnement. La formation était assurée par le Directeur Mali de cette ONG, Dr Amadou Doumbia, Mme Bengaly Mahawa Guindo, Ingénieure de formation et Yaya Coulibaly, Conseiller à l’éducation à la Spana.
Outiller les journalistes à la protection des animaux et leur environnement afin qu’ils puissent à leur tour sensibiliser la population, surtout les propriétaires des animaux domestiques. Tel était l’objectif de cet atelier.
Dans son intervention, Mme Bengaly Mahawa Guindo a souligné que l’ONG Sapana intervient dans les programmes, vétérinaire, éducatif, d’équithérapie pour les enfants handicapés et le projet d’appui à la santé et production animale au Nord du Mali.
D’après elle, la Sapana mène des activités d’aide aux animaux, des personnes les plus démunies et encourage un traitement plus humain envers tous les animaux.
Selon elle, l’objectif de cette ONG est de protéger les animaux et leur environnement, cultiver l’amour et le respect des animaux chez les humains, préserver le bien-être des animaux tout en augmentant le revenu de leur environnement, augmenter la capacité technique des agents vétérinaires et renforcer les lois de protection des animaux.
« La Sapana vise à améliorer le bien-être des animaux de traite dans les communautés les plus pauvres du monde » a-t-elle déclaré, tout en soulignant que c’est la raison pour laquelle, la Sapana intervient dans plusieurs pays.
Pour sa part, le Directeur de l’ONG Sapana-Mali qui signifie (la société pour la protection des animaux à l’étranger) est une ONG britannique créée en 1923 par Kate Hosali et sa fille Nina dans le but de dispenser des soins vétérinaires aux équidés des personnes démunies. A lui de préciser que cette ONG opère au Mali depuis 1996.
Parlant de son exposé basé sur la maltraitance des animaux, Dr Doumbia dira que l’analyse des problèmes sanitaires des animaux suivis a montré que la plupart d’entre eux seraient dus à de mauvais traitements de la part de leurs propriétaires ou de la part d’autres personnes.
Selon lui, la Sapana a enregistré et traité en 2018, environ 13 659 ânes blessés dont 5955 cas de blessures liées aux harnais. « Des statistiques très inquiétantes qui nous poussent à prendre des mesures drastiques afin de combattre ce fléau » a-t-il déclaré.
A noter que cette formation a été sanctionnée par la remise d’attestations aux participants.