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IBK intéressé par le fauteuil de Tréta
Publié le mardi 30 juillet 2019  |  Le Témoin
Meeting
© aBamako.com par Androuicha
Meeting de lancement de campagne du candidat IBK
Bamako, le 08 juillet 2018 au stade du 26 mars. Au lendemain de l`ouverture de la campagne électorale de la présidentielle du 29 juillet, le président sortant en la personne du candidat Ibrahim Boubacar Keita et toute sa direction de campagne ont officiellement lancé la leur devant des milliers de militants et sympathisants de leur parti RPM.
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A bout de nombreuses tentatives échouées de déstabilisation du président du BPN actuel au profit de plus dévoué, Sébenikoro semble avoir opté pour l’ultime et l’irrésistible carte du chef de famille en personne. Il nous revient, en tout cas, que c’est le locataire de Koulouba lui-même qui pointe discrètement le nez pour un rôle prépondérant dans sa famille politique et ne renoncerait pas à reprendre les commandes de ce qu’il considère comme un patrimoine, en tant que « président-fondateur» du Rassemblement Pour le Mali. Le retour est annoncé, à en croire les mêmes confidences, par la présence inappropriée du chef de l’Etat au 19 ème l’anniversaire des Tisserands où, en plus d’avoir éclipsé Bocari Treta, il s’est illustré par des propos assez évocateur de son intérêt pour le fauteuil.

Aussi trivial et intrigant que cela puisse paraître, le retour d’IBK à la tête du Rpm ne manque pas d’adeptes parmi ses camarades dont ceux qui estiment que le leadership actuel est en deçà de toute capacité de mobilisation et de rassemblement des militants autour des grands objectifs politiques et électoraux du parti présidentiel. Si les uns sont soucieux de préserver le Rpm pour leurs dessins électoraux propres, la famille, quant à elle, serait plutôt préoccupée par la protection des arrières du régime.

Mais question : comment et quand le locataire de Koulouba compte s’y prendre ? En effectuant un passage un force – à travers notamment un congrès extraordinaire -, il risque de se heurter à l’incompatibilité des deux fonctions de chef de parti et de l’Etat. Reste donc à attendre la révision constitutionnelle pour s’en donner les ouvertures adéquates, soit sacrifier à un exercice dont on ne rougit plus Mali : l’ignorance des textes fondamentaux.

La Rédaction
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